Sommet sur le capital humain en Afrique : L’expérience algérienne mise en avant
Chargés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de représenter l’Algérie, les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, prennent part aux travaux du Sommet sur le capital humain en Afrique qui se tiennent depuis hier à Dar Es Salam, en Tanzanie. Notons que lors du sommet, Dar Es Salam accueille des dirigeants de tout le continent pour discuter des défis que l’Afrique doit relever dans le domaine du développement du capital humain, afin d’en faire un affluent majeur du développement économique des différents pays du continent, ce qui permettra de faire face aux menaces liées à la pauvreté, à l’éducation et à l’emploi conformément à l’Agenda de l’Union africaine 2063.
Selon un communiqué du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des micro-entreprises, cet évènement est une occasion pour « présenter l’expérience de l’Algérie en matière de valorisation du capital humain et de renforcement de son rôle dans l’édification d’une économie nationale durable, fondée sur le développement humain. L’accent est mis, en particulier, sur les efforts du secteur de l’Enseignement supérieur qui investit dans les métiers d’avenir, notamment à travers la création d’une école de l’intelligence artificielle et la création de spécialités en nanotechnologies et en robotique. Il s’agit aussi de mettre en exergue l’orientation de l’université algérienne vers l’entrepreneuriat et l’innovation, note le document, rappelant les chiffres importants réalisés par l’Algérie en matière de développement humain, sachant que le tiers des Algériens suivent leurs formations au niveau des écoles, des universités et des instituts de formation professionnelle, outre les acquis obtenus liés à la gratuité de l’enseignement dans le pays et au nombre important d’écoles et d’universités. Les politiques publiques en Algérie tendent à ancrer l’entrepreneuriat chez les jeunes et en milieu universitaire, à la faveur d’une série de mesures encourageant l’émergence des énergies jeunes dans le domaine entrepreneurial, précise la même source.
Le rôle « pionnier » de l’Algérie en Afrique dans le domaine de l’accompagnement des startups et de l’innovation sera également souligné, à travers ses efforts visant à créer un écosystème intégré au profit des compétences et des talents du continent, et ce en promulguant des législations qui encouragent l’investissement dans le savoir, et en levant les obstacles devant la jeunesse innovante, ce qui a été établi lors de la première conférence africaine des startups qui s’est tenue en Algérie l’année dernière.
R.E.