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Tribunal de Sidi Aich (Béjaïa) : Seize « haragas » dont un élu FLN condamnés

Le juge près le tribunal de Sidi Aich, dans la wilaya de Béjaïa, a prononcé, mercredi dernier,  des peines de prisond’une année à l’encontre d’un groupe de Haragas, ainsi qu’un élu FLN au niveau de la commune de Tala Hamza, dans cette affaire liée à l’émigration clandestine.

L’affaire remonte à la soirée de mardi dernier, lorsque la brigade de Gendarmerie nationale a procédé à l’arrestation de seize personnes, dont une jeune fille, qui s’apprêtaient à rejoindre à bord de deux embarcations, les côtes Espagnoles à partir du port de pêche de Beni K’sila, situé sur la côte ouest de Béjaïa.

L’élu communal de Tala Hamza a été lui arrêté avec des jerricans remplis de carburants, qu’il s’apprêtait à remettre à ce groupe de « Haragas » composés essentiellement d’individus habitant à Alger et dans la localité de Dellys, dans la wilaya de Boumerdès.

L’âge des candidats à l’immigration clandestine varie entre 21 et 31 ans et seul l’un d’entre eux est âgé de 55ans.Pris en flagrant délit, ce groupe a été présenté en comparution directe devant le juge près le tribunal de Sidi Aich, qui a prononcé des peines de prison ferme d’une année à trois ans de prison assorti d’une amende de trente milles dinars chacun alors que deux d’entre ces seize harragasont été relaxés.

Pour rappel, l’élu communal de la localité de Tala Hmaza, condamné à une année de prison ferme et une amende de trente milles dinars, occupait le poste de vice-président de cette commune située à une dizaine de kilomètres de la commune chef-lieu de wilaya.

Notons aussi que le port de pêche de Beni K’sila est situé à la limite de la frontière ouest de Béjaïa, limitrophe à la localité d’Azzfoun dans la wilaya de Tizi Ouzou.Il est apparemment fort probable que ces candidats à l’immigration clandestine espéraient exploiter l’occasion des feux de forêts qui ravageaient la région, pour quitter à bord de deux embarcations le territoire nationale, croyant que les services de sécurités, affairés par les incendies avaient baissé la vigilance en matière de surveillance des ports.

Boubekeur Amrani

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