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Plainte de l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste : La CIJ tient une session le 11 janvier

La Cour internationale de Justice (CIJ) tiendra, le 11 janvier, sa première session pour examiner la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste pour génocide à Ghaza. L’information a été donnée par le porte-parole du ministère sud-africain des Relations internationales, Clayson Monilla, dans un message publié sur la plateforme « X ». Monilla a déclaré que « la première audience du procès devrait commencer le 11 janvier dans la ville néerlandaise de La Haye et se poursuivra le lendemain ». Il a expliqué que son pays « poursuit ses préparatifs à cet égard ». L’Afrique du Sud a déposé une plainte contre l’entité sioniste devant la CIJ pour des « actes de génocide contre le peuple palestinien à Ghaza », a annoncé fin décembre la juridiction, organe judiciaire principal des Nations unies.

Au cours de ce procès, la Cour pourrait rendre une décision pour arrêter les attaques sionistes sur la bande de Ghaza.

Cette session intervient au moment où les preuves sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par l’occupation israélienne s’accumulent et sont documentées par les ONG et les instances onusiennes.  Dans ce sens, la rapporteuse spéciale des Nations unies (ONU) pour la Palestine, Francesca Albanese, a déclaré, mardi, que « le déplacement forcé des Palestiniens est un crime contre l’humanité ». L’entité sioniste « a perpétré cela en toute impunité pendant des décennies d’occupation illégale. (Elle) a désormais atteint un nouveau niveau en terrorisant la population par les  bombardements, la famine et les maladies provoquées ». Par ailleurs, l’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (Euro-Med Monitor) a déclaré, hier, que les attaques délibérées de l’entité sioniste contre les centres d’hébergement abritant des réfugiés à Ghaza violent explicitement les règles du droit international, en particulier le droit international humanitaire.

 « Etant donné que la plupart des victimes de ces attaques délibérées sont des civils, notamment des femmes et des enfants (…), cela pourrait constituer de graves violations et des crimes de guerre conformément au droit international humanitaire et pénal », indique l’organisation basée à Genève. L’observatoire a rappelé que l’armée sioniste a ordonné à « environ 1,1 million de personnes vivant dans la partie nord de la bande de Ghaza d’évacuer vers le sud le 12 octobre 2023 ». Toutefois, « aucune garantie n’aété donnée quant à leur autorisation de rentrer, ni quant à leur sécurité pendant leur déplacement », a noté l’organisation. Au cours des dernières semaines, a souligné la même source, l’armée sioniste a « étendu ses attaques aveugles et ses évacuations forcées dans toute la bande de Ghaza, poussant des centaines de milliers de personnes déplacées dans une grave surpopulation dans la ville de Rafah, à la frontière avec l’Egypte. Avec plus de 12.000 habitants au kilomètre carré, Rafah est actuellement considérée comme la zone la plus densément peuplée de Ghaza ». Euro-Med Monitor a déclaré, en outre, que l’insistance de l’occupant sioniste à maintenir la grande majorité de la population de la bande de Ghaza déplacée signifie que « la plupart des Palestiniens résidant dans l’enclave assiégée continueront à se voir refuser les soins de santé nécessaires, y compris ceux qui souffrent de maladies chroniques ainsi que les femmes enceintes, dans un contexte d’interdiction continue de l’aide humanitaire, de nourriture et de fournitures médicales. Le suivi initial effectué par Euro-Med Monitor a révélé que l’armée sioniste « ciblait de manière persistante les maisons d’habitation et les abris pour personnes déplacées dans différentes parties de la bande de Ghaza ». Notons que le ministère palestinien de la Santé a indiqué hier que le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 22.313 martyrs palestiniens. Selon la même source, 128 palestiniens sont tombés en martyrs au cours des dernières 24 heures, et plus de 57.296 autres ont été blessés.

Chokri Hafed

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