La situation tragique à Ghaza en tête des priorités de l’Algérie au Conseil de sécurité
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé, hier lors de sa rencontre avec la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric Egger, qu’il a reçue à Alger, que « la situation tragique dans la bande de Ghaza et la cause palestinienne, en général, demeurent en tête de nos priorités au Conseil de sécurité des Nations Unies, où nous continuerons de faire pression pour imposer un cessez-le-feu immédiat et permanent, faciliter les efforts humanitaires sans condition ni restriction et assurer la protection des civils palestiniens ». L’Algérie « continuera aussi de rappeler la nécessité impérieuse de soutenir le droit historique et inaliénable du peuple palestinien à l’établissement de son Etat souverain et indépendant », a ajouté le ministre, soulignant que « c’est le seul moyen d’assurer une paix et une stabilité durables au Moyen-Orient ». Et d’assurer que « le CICR peut compter sur la voix de l’Algérie au Conseil de sécurité pour défendre avec force sa mission humanitaire en tant qu’organisation indépendante, neutre et impartiale ». M. Attaf n’a pas manqué, à cette occasion, de saluer « les efforts des équipes du CICR dans la bande de Ghaza, dans les territoires palestiniens occupés, où elles continuent de fournir des soins de santé de base et d’autres services vitaux dans des circonstances très difficiles ». Le ministre a également rendu hommage aux efforts de ces équipes qui « continuent de braver tous les risques et toutes les difficultés pour sauver la vie des Palestiniens sans défense », déplorant « la perte tragique de ces femmes et de ces hommes courageux qui ont payé un lourd tribut en essayant d’améliorer la situation à Ghaza ». M. Attaf a, par ailleurs, précisé que ses entretiens avec Mme Spoljaric Egger avaient permis de « passer en revue les relations solides et privilégiées entre l’Algérie et le CICR ». Des relations, a-t-il dit, « fondées sur l’engagement constant de l’Algérie et son attachement au droit international humanitaire » et « tirant leur force des valeurs fondamentales de confiance, de soutien et d’entente mutuels auxquelles l’Algérie et le CICR sont si attachés ». Le ministre des Affaires étrangères a fait savoir que l’Algérie aspirait à « approfondir les discussions fructueuses amorcées, il y a trois mois à New York, avec le CICR au sujet de la cause palestinienne et d’autres crises dans notre région et au-delà, d’autant que le Comité s’est imposé, dans tous ces environnements instables, comme une force salutaire porteuse d’espoir et un partenaire clé en faveur de la paix et de la justice ». Le ministre a, par ailleurs, réitéré la gratitude de l’Algérie envers le CICR, qui lui a remis les archives se rapportant à ses activités et actions humanitaires dans le pays durant la lutte d’indépendance.
R.N.