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Amélioration du traitement des conteneurs: La numérisation à la rescousse

La numérisation des procédures et le renforcement de la coordination entre les différents intervenants doit permettre de réduire les coûts financiers associés aux longues attentes des navires bloqués dans les ports.

Le Premier ministre, Mohamed Nadir Larbaoui, a présidé, hier, une réunion du gouvernement consacrée à l’examen de plusieurs dossiers clés dont celui relatif au secteur du transport maritime, présenté par le ministre des Transports, Habib Zehana.

Il s’agit notamment, selon le communiqué des services du Premier ministre, des différentes mesures adoptées lors du Conseil des ministres du 2 juin 2024 et portant sur la réduction de la pression sur les ports et l’amélioration du traitement des conteneurs, et ce dans le cadre du suivi des directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Selon la même source, ces mesures incluent essentiellement la numérisation des procédures et le renforcement de la coordination entre les différents intervenants pour réduire les coûts financiers associés aux longues attentes des navires bloqués dans les ports.

Autrement dit, le ministère des Transports, tutelle des différents ports du pays procédera, selon les spécialistes, à la simplification et l’allégement des procédures administratives et mesures relatives à l’entreposage et le traitement des conteneurs et ce en coordination avec l’administration douanière, les compagnies de transport maritime et les sociétés d’assurance, précisant que cette opération sera menée via la numérisation du processus de traitement des conteneurs. Ainsi, ce processus sera dématérialisé de bout en bout et il sera géré principalement via des plateformes numériques avec un accès sécurisé et fiable, permettant de gagner du temps et de réduire davantage les délais d’attente et de dédouanement de ces conteneurs, selon ces spécialistes, qui affirme que ces nouvelles mesures s’inscrivent, également, dans le cadre de la nouvelle stratégie du développement du commerce extérieur en général et de la promotion des exportations hors hydrocarbures en particulier. Et pour cause, le transport maritime constitue un maillon important du processus de développement du commerce extérieur, que les pouvoirs publics entendent développer rapidement. D’ailleurs le ministre des Transports n’a pas manqué de rappeler, lors de ses différentes sorties sur le terrain, que la gestion des ports sera revue pour répondre à de nouvelles exigences, de rentabilité économique notamment. Cet effort ne s’appuie seulement sur la gestion, mais aussi sur le renforcement et la consolidation des infrastructures portuaires.

Création d’un groupe de travaux maritimes

C’est dans ce contexte que le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base a annoncé, hier, la création d’un Groupe travaux maritimes (GTM), en présence des de représentants des ministères des finances, des transports et de l’industrie et de la production pharmaceutique, ajoutant que la création de ce groupe s’inscrit dans le cadre des décisions du Conseil des ministres du 15 juillet dernier, et des statuts de la 187 session du conseil de participant de l’Etat (CPE), portant sur la création du groupe de travaux maritimes (GTM) portant création d’une grande entreprise algérienne de travaux maritimes. 

Lakhdar Rekhroukh a souligné, aussi, l’importance pour l’Algérie de disposer d’un Groupe spécialisé dans la réalisation des installations maritimes, notant que le nouveau Groupe contribuera à la valorisation l’expertise et les capacités nationales dans le domaine, outre sa contribution à la réalisation des ouvrages maritimes et le développement des capacités de compétition face aux entreprises internationales, précisant que le GTM aura à charge les grands projets structurants.

Le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les différents acteurs du nouveau groupe pour mettre en avant son rôle de manière à contribuer au développement des infrastructures des installations maritimes du pays et à accroître leur efficacité, expliquant dans ce sens, que le Groupe de Travaux Maritimes se veut comme outil efficace pour la réalisation des investissements projetés dans le cadre du développement des infrastructures maritimes devant accompagner la dynamique que connaît l’économie nationale, notamment dans son volet relatif à la promotion des exportations hors hydrocarbures. Sachant que le gouvernement veut atteindre un volume de 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici 2030.

Hakim Aomar

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