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L’entité sioniste continue de perpétrer des horreurs à Ghaza et au Liban: L’urgence de sanctions concrètes

La pression internationale s’intensifie sur l’entité sioniste avec une multiplication des sanctions et des condamnations face aux violations flagrantes du droit international humanitaire. Cependant l’occupation poursuit sans relâche ses agressions meurtrières tant dans la bande de Ghaza qu’au Liban.

Dans un développement significatif, la vice-Première ministre belge, Petra de Sutter, a appelé vendredi à des sanctions « sans délai » de l’Union européenne contre l’entité sioniste, soutenant explicitement la proposition du chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, de suspendre le dialogue politique avec l’occupant. « Les sanctions de l’UE ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons pas continuer à assister au désastre de Ghaza », a-t-elle déclaré, appelant notamment à « imposer une interdiction à l’échelle de l’UE sur l’importation de produits provenant de colonies illégales ». Cette prise de position fait écho aux déclarations de Josep Borrell qui, constatant une année d’appels ignorés par les autorités sionistes concernant le respect du droit international dans la guerre de Ghaza, a proposé aux États membres de l’UE des mesures concrètes qui seront discutées lors du prochain Conseil des Affaires étrangères.

La faim comme arme de génocide

La situation humanitaire catastrophique à Ghaza, où le bilan des martyrs s’élève désormais à 43.799 et celui des blessés à 103.601 depuis le début de l’agression génocidaire israélienne le 7 octobre 2023, souligne l’urgence d’actions concrètes pour mettre fin à la folie sioniste. Les dernières 24 heures ont été particulièrement meurtrières avec trois nouveaux massacres faisant 35 martyrs et 111 blessés. L’horreur a encore frappé le camp d’Al-Shati, où dix Palestiniens, dont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs dans le bombardement d’une école de l’UNRWA abritant des déplacés. Ce bombardement s’inscrit dans une stratégie systématique de destruction des infrastructures de l’UNRWA : depuis le début de l’agression, 441 écoles et universités publiques ainsi que 65 établissements de l’agence onusienne ont été ciblés, dont 77 complètement détruits.

La situation humanitaire continue de se dégrader de manière alarmante, comme en témoigne un rapport commun de 29 ONG internationales, dont Médecins du monde et Oxfam, qui dénonce la réduction « à un niveau historiquement bas » de l’aide humanitaire autorisée par l’occupant. L’intention de l’occupant sioniste de faire de la faim une arme génocidaire est on ne peut plus clair.  Alors que 500 camions d’aide entraient quotidiennement dans la bande de Ghaza avant le 7 octobre, seuls 37 camions en moyenne y ont accédé en octobre, et 69 durant la première semaine de novembre. Plus grave encore, entre le 10 octobre et le 13 novembre, au moins 20 travailleurs humanitaires ont été tués par les frappes sionistes. À Khan Younes, la situation est particulièrement critique : l’arrêt des approvisionnements en carburant menace de priver d’eau plus de 1,2 million de personnes, risquant d’aggraver la catastrophe sanitaire déjà en cours.

L’agression contre le Liban s’intensifie

Parallèlement, l’agression sioniste s’étend au Liban avec une intensité croissante, provoquant là aussi son lot de victimes civiles et de destructions. Une famille entière – parents et quatre enfants – a été décimée ce samedi dans un raid sur leur maison dans le district de Baalbek. Cette attaque intervient dans un contexte d’escalade particulièrement inquiétante, où l’aviation sioniste multiplie les frappes sur la banlieue sud de Beyrouth et plusieurs localités du Sud-Liban. Le bilan humain est déjà lourd : 3.445 martyrs et 14.599 blessés depuis le début des hostilités le 8 octobre 2023, provoquant le déplacement forcé d’au moins 1,4 million de personnes, dont plus de 400.000 enfants.

Les attaques contre le personnel médical et humanitaire au Liban ont suscité une vague d’indignation internationale. L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fermement condamné l’attaque contre le Centre de défense civile près de Baalbek qui a coûté la vie à 13 ambulanciers. L’Union européenne, à travers Josep Borrell, a également dénoncé ces actes comme constituant « une grave violation du droit international humanitaire », soulignant que « la protection du personnel médical dans les zones de conflit n’est pas négociable ». Ces condamnations font suite à de nouvelles attaques ayant causé la mort d’au moins deux autres secouristes dans le sud du Liban ce samedi.

L’ampleur des destructions au Liban est considérable : selon un récent rapport de la Banque mondiale intitulé « Évaluation provisoire des dommages et pertes au Liban », le conflit a engendré des dommages matériels estimés à 3,4 milliards de dollars et des pertes économiques atteignant 5,1 milliards de dollars, soit un total de 8,5 milliards de dollars. Ces chiffres témoignent de l’impact dévastateur de l’agression sioniste sur l’infrastructure et l’économie libanaises.

Face à cette situation qui ne cesse de s’aggraver tant à Ghaza qu’au Liban, la mobilisation internationale se doit prendre une tournure plus concrète, avec des appels de plus en plus pressants à des sanctions effectives contre l’entité sioniste.

Lyes Saïdi

Incidents d’Amsterdam: Une ingérence israélienne suscite le mécontentement au Pays-Bas

Une vive controverse agite les Pays-Bas suite à une tentative d’ingérence israélienne dans la politique intérieure du pays. Selon le quotidien « de Volkskrant », l’entité sioniste t sur les autorités a adressé un « rapport spécial » aux députés néerlandais concernant des violences survenues à Amsterdam et d’ailleurs provoqués par les supporters israéliens du Maccabi. Ce qui est une tentative claire de provoquer des remous politiques aux Pays-Bas et faire pression sur les autorités en s’appuyant sur les relais du lobby sioniste au sein du parlement néérlandais. Ce rapport, transmis avant une séance plénière du Parlement, porte des accusations infondées sur des groupes néerlandais impliqués dans ces incidents et qui seraient liés selon l’entité sioniste au mouvement de résistance palestinien Hamas. Cela a suscité un profond mécontentement au sein des institutions sécuritaires néerlandaises. Des sources haut placées, citées sous couvert d’anonymat, ont qualifié cette ingérence d' »indésirable » et exprimé leur inquiétude « au plus haut niveau hiérarchique des ministères chargés des questions de sécurité ».  Le contexte de cette intervention diplomatique remonte aux incidents du 7 novembre, lors d’un match de Ligue Europa entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv. Les supporters israéliens avaient provoqué des troubles en arrachant un drapeau palestinien et en confrontant des chauffeurs de taxi d’origine arabe, aboutissant à des affrontements dans le centre-ville. Le quotidien amstellodamois a cité un expert en sécurité de l’Institut néerlandais des relations internationales Clingendael, Koen Aartsma, déclarant : ‘’Il faut être prudent avec de tels rapports qui semblent être préparés à la hâte et émanant d’une source impartiale’’.

R.N.

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