Au quatrième jour d’agression contre l’Iran: L’entité sioniste multiplie les crimes de guerre

L’entité sioniste poursuit pour le quatrième jour consécutif son agression barbare contre l’Iran, multipliant les violations flagrantes du droit international humanitaire et commettant des crimes de guerre caractérisés par le ciblage délibéré de civils et d’infrastructures protégées.

Depuis vendredi dernier, les forces d’occupation israéliennes ont lancé des attaques aériennes de grande envergure contre des sites civils, militaires et nucléaires iraniens, faisant au moins 224 martyrs selon le ministère iranien de la Santé, dont plus de 90% sont des civils innocents, parmi lesquels des femmes et des enfants. Cette escalade militaire sans précédent révèle une fois de plus la nature criminelle et génocidaire du régime sioniste, qui n’hésite pas à s’attaquer aux populations civiles en violation de toutes les conventions internationales. L’entité occupante a notamment ciblé l’hôpital Farabi dans la ville de Kermanshah, constituant selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmail Beqai « une violation flagrante du droit international et un crime de guerre ». Le ciblage d’établissements de santé s’inscrit dans une stratégie délibérée de terrorisme d’État, visant à briser le moral de la population civile iranienne par des attaques contre des infrastructures vitales. Lundi, l’aviation israélienne a également bombardé le siège de la télévision d’État iranienne à Téhéran, interrompant brièvement les émissions dans ce qui constitue une nouvelle violation des règles de protection des médias en temps de conflit. Ces agressions criminelles ont également coûté la vie à plusieurs hauts responsables militaires iraniens, dont Mohammad Bagheri, Hossein Salami et Amirali Hajizadeh, ainsi qu’à des scientifiques nucléaires de premier plan, révélant une campagne d’assassinats ciblés caractéristique des méthodes terroristes employées par l’entité sioniste. Face à cette agression caractérisée, l’Iran a riposté par l’opération « Promesse honnête 3 », lançant huit vagues successives de missiles balistiques hypersoniques contre des cibles militaires israéliennes. Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a précisé que ces frappes de riposte ont permis de neutraliser les systèmes de commandement et de contrôle ennemis, provoquant un dysfonctionnement des défenses aériennes israéliennes au point que celles-ci se sont mutuellement attaquées. L’efficacité de la réponse iranienne démontre l’échec des calculs militaires sionistes et remet en question la supposée invincibilité de l’appareil militaire israélien, malgré le soutien inconditionnel des puissances occidentales et l’accès aux technologies de défense les plus modernes. Le président iranien Massoud Pezeshkian a réaffirmé la détermination de son pays à défendre son intégrité territoriale, déclarant que « quelle que soit l’échelle de leur attaque, la réponse sera au même niveau » et que « toute agression contre le territoire iranien recevra une réponse qui fera regretter l’agresseur ». Le commandant en chef de l’armée, le général Amir Hatami, ayant affirmé que les forces armées sont « disposées à défendre l’intégrité territoriale de l’Iran jusqu’à leur dernier souffle ». L’escalade actuelle s’inscrit dans une stratégie plus large de l’entité sioniste visant à faire dérailler les négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis, selon l’analyse du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, qui a souligné que l’entité sioniste « ne veut aucun accord sur la question nucléaire » et refuse toute perspective de désescalade diplomatique dans la région.

Trump relance la pression diplomatique sur fond de crise

Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois appelé lundi l’Iran à « négocier immédiatement avant qu’il ne soit trop tard », lors d’une rencontre avec le Premier ministre canadien Mark Carney en marge du sommet du G7. Cette déclaration intervient alors que Washington maintient son soutien indéfectible à l’entité sioniste tout en tentant d’éviter un embrasement régional qui pourrait compromettre ses intérêts stratégiques au Moyen-Orient. L’administration Trump semble ainsi adopter une approche ambivalente, combinant menaces diplomatiques envers l’Iran et soutien militaire à l’entité sionistee Les autorités iraniennes ont d’ores et déjà rejeté ces pressions diplomatiques, réaffirmant leur droit légitime à la défense face aux agressions répétées de l’entité occupante et leur refus de céder au chantage international.

Lyes Saïdi

Attaf réitère la condamnation algérienne de l’agression israélienne contre l’Iran

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a reçu lundi un appel téléphonique de son homologue iranien Abbas Araghchi, selon un communiqué du ministère. Durant cet entretien, le ministre Attaf a été informé par son homologue iranien des développements de la situation résultant de l’agression israélienne contre la République islamique d’Iran, ainsi que des répercussions que cette agression a engendrées et continue d’engendrer sur la sécurité et la stabilité de la région. De son côté, le ministre Attaf a renouvelé la confirmation de la position de l’Algérie qui condamne cette agression et qui affirme en même temps la nécessité de permettre au Conseil de sécurité de l’ONU d’assumer les responsabilités qui lui incombent dans l’imposition du respect des règles du droit international et des principes de la Charte des Nations unies afin de repousser les agressions israéliennes multifronts qui ont plongé toute la région dans une spirale de violence, d’insécurité et d’instabilité.

R.I.