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Forum d’affaires algéro-italien: Tebboune souligne les performances économiques de l’Algérie 

Le président de la République a invité mercredi à Rome les entreprises italiennes à saisir les opportunités d’investissement dans un pays en pleine transformation. Coprésidant avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni la clôture du Forum d’affaires algéro-italien, le Président Abdelmadjid Tebboune a livré un plaidoyer appuyé en faveur des performances économiques de l’Algérie, qualifiant l’Italie de « partenaire essentiel et sérieux dans l’accompagnement de la dynamique économique ambitieuse de notre pays, au service des intérêts mutuels, à travers la coopération fructueuse et l’échange d’expertises ». Le chef de l’État a d’emblée souligné que la tenue de ce forum « reflète la profondeur des relations historiques et incarne notre engagement à les renforcer davantage et à les hisser au niveau escompté ». Il a souligné que l’économie nationale connaît dans différents secteurs « une grande dynamique, comme en témoigne le bilan positif réalisé au cours des dernières années », avec des indicateurs « parmi les meilleurs dans la région méditerranéenne ». Tebboune a particulièrement mis en avant « la croissance économique, la diversification de l’économie et la maîtrise des grands équilibres », éléments qui selon lui « démontrent l’efficacité des mesures prises pour parvenir au modèle en vigueur dans les pays classés comme émergents en Europe ». Cette rhétorique volontariste s’accompagne d’un argumentaire sur « la stabilité politique et institutionnelle » dont jouit l’Algérie, facteur crucial pour rassurer les investisseurs internationaux. Le président de la République a également mis l’accent sur le développement des infrastructures, se vantant que l’Algérie dispose du « plus grand réseau routier en Afrique » et ambitionne de réaliser « le plus grand réseau de transport ferroviaire du continent ». Il a complété ce tableau en mentionnant que le pays dispose de 24 aéroports, infrastructure essentielle pour l’attractivité économique.

L’atout démographique n’a pas été oublié dans cette présentation. « Grâce à son capital humain et à sa jeunesse ambitieuse, l’Algérie offre de véritables opportunités d’investissement dans divers domaines, tels que les énergies renouvelables, les industries pharmaceutique et de transformation, la transformation numérique, les mines, l’agriculture, le tourisme et le développement des services financiers », a déclaré Tebboune, énumérant un large éventail de secteurs porteurs censés attirer les capitaux étrangers.

Le président algérien a ensuite détaillé sa vision industrielle, déclarant : « Je souhaite réaffirmer ici notre volonté de relancer l’industrie sur des bases durables qui permettent de répondre, dans un premier temps, aux besoins du marché national, pour ensuite nous tourner vers l’exportation ». Cette stratégie en deux temps témoigne d’une approche pragmatique visant d’abord la substitution aux importations avant de conquérir les marchés extérieurs.

L’expérience italienne constitue une référence explicite pour Alger. « Nous souhaitons bénéficier de l’expérience italienne, reconnue mondialement, qui a fait de l’Italie la deuxième puissance économique en Europe, notamment s’agissant de l’écosystème des zones industrielles », a poursuivi le Président. S’adressant directement aux opérateurs économiques présents, Tebboune les a invités à « s’appuyer sur le capital des relations historiques entre les deux pays et sur la dynamique que connaissent leurs entreprises stratégiques, en vue de renforcer le partenariat selon le principe gagnant-gagnant ». Il a encouragé les entreprises à tirer « parti des complémentarités dans divers secteurs, notamment la réalisation des grands projets, l’extension du réseau ferroviaire dans le Grand Sud sur 8.000 km, la valorisation des matières premières et la numérisation ».

Le président a conclu son intervention en saluant les réalisations concrètes du partenariat bilatéral, notamment « les projets bilatéraux concrétisés dans le domaine des hydrocarbures, dont le dernier contrat signé entre la société italienne ENI et le groupe Sonatrach d’une valeur de plus d’un milliard de dollars ». 

Amar Malki

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