Culture

Un atelier conjoint avec le AWHF : Préserver le patrimoine africain

Dans un contexte où la préservation du patrimoine culturel africain constitue un enjeu majeur, l’Algérie s’affirme comme un acteur de premier plan. 

Le ministère de la Culture et des Arts, dirigé par Zouhir Ballalou, a dans sens organisé, en collaboration avec le Fonds pour le Patrimoine mondial africain (AWHF), un atelier de formation international d’envergure qui témoigne de l’engagement renouvelé d’Alger dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine africain. Cette initiative, qui s’est déroulée du 28 au 31 juillet dernier par visioconférence, a réuni des experts d’organisations internationales de référence et des représentants de vingt-sept pays africains, marquant une mobilisation continentale inédite autour des questions patrimoniales. L’organisation de cet atelier de formation qualifié de « haut niveau » par les organisateurs s’inscrit dans une stratégie plus large qui prévoit « l’atelier en présentiel qu’abritera septembre prochain l’Algérie », confirmant ainsi la volonté du pays de jouer un rôle de facilitateur dans la coopération culturelle africaine. Cette démarche réaffirme « l’engagement constant de l’Algérie en faveur du patrimoine culturel africain » et traduit concrètement « l’approche du ministère visant à promouvoir le patrimoine culturel algérien inscrit sur la liste du patrimoine de l’humanité ». L’initiative s’avère d’autant plus pertinente qu’elle permet d' »impulser la dynamique de l’Algérie dans le cadre de la diplomatie culturelle » tout en contribuant à « renforcer les relations de coopération internationale en matière de protection et de valorisation du patrimoine culturel ». Cette mobilisation trouve ses origines dans « la rencontre entre le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, et le directeur général de l’AWHF, M. Jopela Albino, le 19 mai dernier », au cours de laquelle « il a été convenu de lancer un programme de coopération conjoint visant à renforcer les capacités des pays africains dans l’élaboration des dossiers de candidature des sites naturels et culturels ». 

L’atelier a constitué « une étape importante pour l’évaluation préliminaire des propositions d’inscription de plusieurs sites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en se focalisant sur le renforcement de la disposition des pays africains à élaborer des dossiers de candidature pertinents, conformément aux critères techniques et artistiques adoptés, sous la supervision d’experts du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ». Les travaux de cette session ont mis l’accent sur la présentation d’outils méthodologiques avancés qui renforcent la perception de l’importance de la phase d’évaluation préliminaire dans le processus de préparation des dossiers. Cette démarche permet d’apporter des améliorations techniques et scientifiques proactives qui contribuent à l’optimisation de la qualité des candidatures et au renforcement des chances de leur acceptation par les organismes consultatifs compétents. L’expertise internationale mobilisée lors de cet atelier garantit ainsi aux participants africains une formation de niveau international, leur offrant les clés pour naviguer efficacement dans les procédures complexes de l’UNESCO. Parmi les principales conclusions de l’atelier figure « l’élaboration de dossiers pour des sites culturels et naturels importants, qui seront soumis au débat et à l’évaluation lors de la deuxième phase de l’atelier prévu en présentiel en Algérie septembre prochain ». Cette continuité programmatique assure un suivi concret des initiatives engagées et permet d’envisager des résultats tangibles en termes de nouvelles inscriptions africaines sur les listes du patrimoine mondial. L’organisation de tels ateliers de formation témoigne clairement de « la dynamique croissante que connaît le ministère de la Culture et des Arts, dans le cadre d’une vision stratégique visant à intensifier la coopération africaine et à développer des compétences continentales capables de préserver et de valoriser le patrimoine commun et de l’inscrire sur les listes internationales afin d’assurer une protection durable et efficace pour cet héritage de l’Humanité ». 

Mohand Seghir

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