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Ammar Belhime, ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement :La nouvelle loi électorale a pour but l’éradication de la corruption

C’est carrément l’éradication de la corruption qui est dans le viseur dans la nouvelle loi des élections, selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, prenant jeudi passé la défense de la mouture établie par la commission Laraba et soumise aux partis politiques agrées avec un délais de dix jours accordés pour y émettre un avis.

Dans cet entretien accordé au site électronique « Dz 54 », Ammar Belhimer a présenté le phénomène de la corruption comme étant un facteur ayant miné le rendement des institutions y compris celles élues, dans l’achat des voix en écartant les compétences. Il rappellera que « le financement d’une campagne électorale se limitera dès la mise en application de cette nouvelle loi, aux seules cotisations des militants des partis politiques, à l’apport personnel du candidat, en dons en numéraire ou en nature des citoyens et autres aides émanant de l’Etat prêt à aider de jeunes candidats en plus des remboursements d’une partie des dépenses effectuées durant une campagne électorale ». Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement présente ces lois comme de « puissants gardes fous » instaurés dans le but d’atteindre la moralisation de la vie politique, défendant le principe de la liste ouverte qui permet, selon lui, à l’électeur de choisir un candidat ou des candidats selon ses préférences, une option participant, selon Ammar Belhimer, à la lutte contre la corruption.

Le concept de « discrimination positive » a également été évoqué par ce membre du gouvernement dont il est le porte-parole, permettant une représentation de la femme et du jeune consacré par le principe de parité qui permet l’obtention d’en moins un tiers du nombre de sièges au sein des institutions élues au profit des jeunes de moins de 35 ans. Il fera référence aux 54 engagements pris par le Président de la République, parmi lesquels figure celui relatif à la promotion des droits de la femme et des jeunes. Ammar Belhimer nie l’existence d’un quelconque conflit autour du pouvoir. Il précisera que « c’est le pouvoir qui mène un combat contre des ennemis dans une course contre la montre dans le but d’atteindre l’édification de la nouvelle Algérie « Novembriste » d’esprit démocratique ».

Mieux encore, il présentera ceux alimentant cette « rumeur » dans le but de semer la zizanie, dans le but, dit-il, « d’imposer une transition institutionnelle imposée à la Libye et d’autres pays », visant, selon lui, « à l’instauration du chaos et une destruction massive ». Belhimer ajoutera que « les attaques dont fait l’objet l’Algérie sont motivées par le refus de notre pays à chevaucher la vague de la normalisation avec l’entité sioniste ». Il rappellera la position de l’Algérie en faveur du dialogue et la solution politique dans le règlement des conflits à travers les pays « frères » comme celui de la Libye, plaidant en faveur du respect du parrainage de l’ONU et rejetant toutes interférences étrangères dans les affaires Libyennes.

La même position est affichée par le ministre de la Communication à l’égard du conflit Malien en appelant à l’application de l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation réaffirmant le soutien de l’Algérie aux pays du Sahel dans leurs luttes contre le terrorisme et d’assèchement des sources de financements du terrorisme ainsi que la cessation de paiement de rançons aux terroristes en contrepartie de la libérations des otages. Ammar Belhimer saluera à la fin de son intervention la position des Marocains « libres » qui se sont exprimés contre la normalisation des accords signés entre le royaume Marocain et l’entité sioniste que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement présentera que ces accords ciblent, « en premier et derniers
lieux le Maroc ».

Boubekeur Amrani

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