Interventions en dehors du sanctuaire
L’ANP rappelle et réaffirme la doctrine algérienne
Cible de multiples attaques et de fake-news et d’informations mensongères alimentées par les ennemis de l’Algérie, l’Armée nationale populaire a tenu hier à faire une mise au point et à réaffirmer ses objectifs de préservation de la sécurité de l’Algérie. Dans le dernier, numéro de la Revue « El-Djeich », l’ANP a également réaffirmé la doctrine de l’Algérie qui rejette toute forme d’interventionnisme hors du territoire national, en dehors du cadre légal et multilatéral.
Face aux fake-news insinuant des projets d’intervention dans les pays de la région, l’institution militaire a fermement rejeté ce cette infox et a pointé du doigt les parties qui sont à l’œuvre et qui travaillent à la déstabilisation, soit les nostalgiques de l’Algérie Française, le Makhzen, le MAK, Rachad et leurs relais qui cherchent depuis des années à jeter le discrédit sur une Armée populaire et républicaine dont les missions sont pourtant clairement définies dans le cadre de la Constitution du pays.
Dans un commentaire publié dans le dernier numéro de la revue « El Djech », l’institution militaire met à l’index « certains médias prétendument libres et des portes voix des séditions (fitna), à travers leurs pages incendiaires, véhiculent des informations à travers lesquelles, dans ses activités et opérations internes et externes, l’institution militaire se conformerait à des agendas et ordres émanant des parties étrangères et que l’ANP serait sur le point d’envoyer des troupes pour participer à des opérations hors sanctuaires sous l’égide de forces étrangères », précisant que ces rumeurs ont été colportées à la veille de l’annonce des résultats provisoires du scrutin du 12juin passé. Elle met également à l’index le magazine Jeune Afrique, « un média, s’intéressant aux questions africaines, mais installé en territoire Français et financé par le Makhzen, (qui) s’en allé à son tour de son scoop selon lequel le chef de l’état major de l’ANP , Said Chengriha, se serait secrètement rendu dans la capitale Française pour discuter de la question du Sahel ». Et de répondre à ces rumeurs fantaisistes que « tout observateur au fait de la campagne incendiaire orchestrée par certaines parties contre notre Armée nationale populaire, a acquis la conviction » que ces campagnes sont motivées par un état « de panique et de stress extrêmes », des ennemis de l’Algérie lequel « ne peut s’expliquer que par la stratégie judicieuse adoptée par notre Armée nationale populaire et dont les positions honorables les a surpris et les a démasqué aux yeux de l’opinion publique ».
Comme pour mieux rappeler, les missions de l’ANP à ces parties, qui semblent atteintes d’amnésie soudaine, le commentaire précise que l’envoi des troupes hors sanctuaire se fait « dans le cadre du respect des principes et objectifs des Nations Unies, de l’Union Africaine et de La Ligue Arabe, l’Algérie peut participer à des opérations de maintien de la paix », les renvoyant à l’article 31 alinéa de la Constitution algérienne qui « est clair et net et ne saurait justifier une quelconque interprétation, ni exploitation ou avis ‘fatwa’ ». Et de souligner que «le commandement militaire, tient à ses éléments et ne saurait donc exposer un seul de ses soldats au danger ».« Que dire d’envoyer des centaines d’éléments au-delà des frontières », tenait à répondre l’auteur du commentaire pour mieux rappeler les positions et principes auxquels s’attache le commandement de l’ANP, précisant que « nul don besoin de preuves et de justificatifs pour traduire l’intérêt que porte le commandement militaire pour le facteur humain » ; invitant ces parties à se référer aux déclarations du général de corps d’armés et chef de l’état major de l’ANP et l’attention qu’il accorde à la ressource humaine ainsi qu’aux dépenses consacrées par l’anp pour la formation et l’instruction au profit de ses troupes.
L’auteur s’interroge quant « à l’intérêt ou avantage tirerait notre pays, de l’envoi de ses troupes pour participer à des opérations militaires au Mali ? », avant de rappeler que ces parties sont allées jusqu’à affirmer qu’ « il n’ya pas que cela, bien plus, et ce qui déroutant et surprenant, c’est qu’il paraitrait ces opérationsseraient placées sous le parapluie des forces étrangères ». Pour mieux souligner l’irrationalité de telles rumeurs, le commentaire précise que « force est de constater que l’être humain peut sombrer dans des divagations et de délires qui l’amènent de proférer des mots et des expressions irresponsables sans pour autant aller jusqu’à distiller ce gros mensonge de parapluie étranger », tenait –il à le préciser tout en indiquant que « ceux qui en sont les auteurs sont loin d’être des gens ordinaires mais des parties intéressées et des médias et même des Etats ».
En guise de réponse à ces parties qui prétendent que l’Algérie serait intéressée par des prétendus intérêts économiques au Mali, l’auteur précise que « si certains tentent de nous expliquer que l’intérêt porté par notre armée en territoire malien, a pour motivation le facteur économique et en particulier aux réserves d’or au Mali, à l’exemple de certains pays, que ces ignorants sachent que les réserves d’or en Algérie son estimées selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de l’or, à 173,6 tonnes », précisant que ces gisements classe l’Algérie en troisième place du monde arabe en matière de réserves d’or.
L’auteur rappelle également qu’en cas de conflit « sur le plan politique nul n’ignore, qu’il n’est dans les principes de l’Algérie de soutenir une partie de l’autre », précisant dans le même sillage que « la plus grande préoccupation de l’Algérie et la sécurité de la République du Mali et de son peuple, en sa qualité de pays frère et ami avec qui nous partageons une bande frontalière de 1330km ».
Revenant sur la prétendue visite du général de corps d’armée et chef de l’état major de l’ANP, en France, l’auteur s’interroge si les rapprochements entre les pays sont interdits soulignant qu’à moins que « les fetwas de Rachad , les analyses du MAK et l’obscénités des chantres de la sédition ne frappent du sceau de l’interdiction et de la criminalisation tout rapprochement entre notre armée avec le reste des armées du monde ».
D’un ton subtile, l’auteur rappelle les visites que ces mouvements terroristes ont rendu pour certains au mur des lamentations et pour d’autres aux résidences d’« Amir El Mouaminine », désignant sans les citer les responsables du MAK et de Rachad, qui donnent dit-il « un label hallal » à ces visites. Il rappellera que le président de la République désigne ces activistes qui agissent contre l’Algérie en trois catégories, les anciens colons qui ont transmis leur rancœur contre l’Algérie, la deuxième est celle représentant les anciens de l’OAS et la troisième est composée de compatriotes algériens qui ont perdu leur âme en choisissant la compromission et la trahison.
Boubekeur Amrani