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Pr . Kamel Djenouhat lève les doutes : Les femmes enceintes peuvent se faire vacciner contre le virus du Covid 19

Les recherches prouvent chaque jour plus que l’écart entre les deux doses de vaccins n’influe pas la qualité des vaccins contre le Covid 9. Les citoyens doivent être rassurés que cet intervallen’a aucun impact sur l’efficacité de la vaccination. Bien au contraire, cette période qui peut aller jusqu’à deux moiss’avère positive, selon Pr Djenouhat, directeur du Laboratoire central et non moins président de laSociété nationale d’immunologie qui a expliqué sur les ondes de la Radio nationale que « les scientifiques ont remarqué que plus cet intervalle est grand, plus le vaccin offre une immunité plus grande ».

Pr Djenouhat abordera par ailleurs un sujet qui reste mal expliqué aux Algériens. En effet, la vaccination reste actuellement la cause d’une grande angoisse pour les femmes enceintes qui ne savent pas si elles peuvent se faire vacciner ou non. Aussi, ce dernier a tenu à rassurer cette catégorie en affirmant que « beaucoup de pays développés ont opté pour la vaccination car cela représente, plutôt, une protection pour elles ». Pr Djenouhat a enfin fait savoir que « l’Algérie vit actuellement la deuxième phase de la troisième vague de la pandémie du Covid 19″ précisant que  » l’on n’a pas encore atteint le pic de cette vague qui a commencé à la mi avril ».

Aussi, la vaccination, pour Pr Djenouhat, est d’une importance capital étant l’unique moyen de lutte contre le virus et ses variants. L’invité de la chaîne Une de la radio algérienne a ainsi lancé un appel aux Algériens afin d’aller en masse et le plus se faire vacciner pour mettre un terme à la chaîne de transmission et de contamination.

Pour sa part, Pr Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha Pacha a tiré la sonnette d’alarme et n’écarte pas une quatrième vague encore plus virulente de la pandémie. Il a qualifié la situation actuelle d’alarmante. « La situation que nous vivons est préoccupante » avec notamment la hausse du nombre de décès « en raison de la virulence du virus et du manque d’oxygène », alerte-t-il.

Profitant de son passage sur les ondes de la radio algérienne Chaine III, Pr Belhadj notera qu' » avec cette troisième vague, et particulièrement depuis le 21 juillet dernier, nous avons eu d’importantes perturbations en matière d’approvisionnement en oxygène », alertant ainsi sur l’état de fatigue parmi le personnel médical. Le personnel médical qui « assiste impuissant à la mort des patients par manque de pression d’oxygène », explique-t-il, vit le burn-out et une très grande fatigue.

Enfin, Pr Rachid Belhadj expliquera cette pénurie en oxygène dramatiquement vécue par les hôpitaux par« la forte demande occasionnée par la hausse du nombre de malades qui ont atteint des formes graves et qui nécessitent une oxygénothérapie à un débit très élevé ». Une situation qui fait dire à l’orateur que les autorités doivent doter les grandes structures de santé de générateurs pour qu’ils puissent avoir leur autonomie en oxygène d’autant plus, explique-t-il, qu’une quatrième vague n’est pas à exclure.

Akli Amor

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