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Assassinat du jeune Djamel Ben Smail : La main du MAK !

La Direction générale de la Sûreté nationale a fait hier de nouvelles révélations concernant l’assassinat du jeune artiste de Miliana, Djamel Bensmaïl. Des révélations, qui à l’appui des aveux des principaux auteurs de ce crime, confirment, à ne point en douter l’implication du MAK dans un méfait servant un vaste complot dans l’objectif de déstabiliser le pays. 

Depuis le déclenchement d’incendies en série en Kabylie, suivis de l’assassinat du jeune Djamel Bensmail, certains groupes actifs sur les réseaux sociaux se sont évertués propager les théories les plus farfelues, dans le seul objectif de provoquer une crise profonde et déstabiliser le pays. Or, les révélations de la DGSN ainsi que les aveux des auteurs du lynchage du jeune artiste de Mililana démontrent, l’implication du mouvement classifié terroriste MAK dans cet assassinat, et laissentprésumer sa responsabilité dans les incendies criminels qui ont affecté la région.

En effet, la Direction générale de la Sûreté nationale a publié un communiqué dans lesquels elle apporte des éléments d’information troublants en ce qui concerne l’assassinat de Djamel Bensmail. Au cœur des révélationsle téléphone portable du jeune artiste assassiné et qui constitue un élément de preuve physique dans cette affaire. Les services de police ont annoncé avoirretrouvé le téléphone portable, du jeune Djamel Ben Smail, et que ses assassins ont pris le soin de voler quelques minutes avant son lynchage.Le téléphone portable de la victime, est la véritable boite noire, c’est même la clé de toute l’énigme concernant cet ignoble crime perpétré contre ce jeune de la ville de Méliana, venu pour prendre part au fabuleux élan de solidarité exprimé à travers tout le territoire national en direction de la population de Tizi Ouzou meurtrie par d’insoutenables incendies.

Le communiqué de la DGSN indique que le téléphone contient des révélations « Inouïes » qui révéleront les motifs exacts de cet assassinat, lesquels motifs ne seront dévoilés que par l’institution judiciaire , ajoute la même source, dans les prochains jours, « en raison du secret de l’instruction ».La DGSN a également fait savoir que l’enquête a permis de « découvrir qu’un réseau criminel, classé comme organisation terroriste, est derrière le plan ignoble, de l’aveu de ses membres arrêtés ».

Aussi, et en plus des 36 individus  arrêtés, en début de semaine, la DGSN annonce également l’arrestation de 25 autres individus, qui étaient jusque-là en fuite, à travers plusieurs autres wilayas du pays, dont deux au niveau de la wilaya d’Oran, et qui s’apprêtaient à quitter le territoire national.

Le nombre de personnes arrêtées dans cette affaire a atteint 61, toutes soupçonnées d’être directement ou indirectement impliquées, dans ce crime sauvage .

Une enquête qui démontre l’implication du MAK et de son dirigeant Ferhat M’henni, que les aveux de membres du MAK et qui ont part à l’assassinat de Djamel Bensmail ont confirmé.

La manière et le sang froid  avec lesquelles a été exécuté ce jeune artiste de Meliana, favorisaient déjà la thèse d’un crime préparé.

Les aveux des membres du MAK

En effet, la télévision algérienne a diffusé d’hier après-midi, les iaveux de six individus parmi les 25 arrêtés dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Ben Smail, dont trois affirment leur appartenance au mouvement séparatiste le MAK.

Parmi ces éléments qui se sont présentés comme appartenant au MAK, deux sont originaires de la wilaya de Tizi Ouzou, indiquant qu’ils avaient rejoint ce mouvement après les contacts qu’ils avaient eus avec Bouaziz Ait Chebib, dirigeant de ce mouvement terroriste au niveau de toute la Kabylie et un certain Hocine Azem ainsi que Rachida Ider responsable de la région ouest  de cette organisation. Le troisième individu, qui dit être originaire d’El Milia, et habitant la région de Bouchaoui à Alger, affirme qu’il a intégré le MAK via Facebook. Celui-ci affirme avoir été par le MAK car habitant dans une zones « stratégiques », à proximité des institutions de l’Etat et du commandement de la Gendarmerie nationale !

Les aveux de certains d’entre ces six individus dépassent tout simplement l’entendemen. L’un d’entre-eux avoue avoir retenu la victime pour qu’elle soit froidement poignardée par un jeune ne dépassant pas 19ans d’âge et qui portait selon lui une casquette. L’autre individu, âgé de 22 ans affirme qu’il avait usé d’un carton et d’une pierre pour que le feu prenne davantage sur le corps de Djamel Bensmail déjà en proie à des flammes. 

« J’ai placé ce morceau de carton et une pierre sous le corps en feu de Djamel Ben Smail, pour que le feu prenne davantage ». Un aveu qui illustre le degré de sauvagerie atteint par ces esprits que l’on croyait sortir directement de l’enfer.

Les trois autres reconnaissent également avoir participé à ce crime et l’un d’eux raconte qu’il avait eu « la proposition » de brûler vif l’enfant de Miliana sur la place… Abane Ramdane de la ville de Larbâa Nait Irathen, alors qu’un autre portant une barbe et un pull rouge, étale publiquement son idéal séparatiste en disant qu’il lutte pour l’autonomie de la Kabylie. 

Pour rappel, le jeune Djamel Bensmail a été sauvagement assassiné après avoir été extirpé par une foule d’un fourgon de police.

Lors d’une conférence de presse, animée par le directeur de la police judiciaire, Mohamed Chakour, ce dernier avait affirmé que la victime « était rendu compte qu’elle  était suspectée par certains citoyens d’être derrière le déclenchement des incendies ce qui l’a incitée à se rapprocher de la patrouille de police ». Cet officier avait également indiqué qu’en arrivant devant le siège de la sûreté urbaine une foule nombreuse  dans un état hystérique attendait l’arrivée du fourgon transportant Djamel Ben Smail et qui a empêché les policiers d’accèder au commissariat ». S’en est par la suite suivie l’extirpation de la victime du fourgon puis son lynchage.

Cette affaire a suscité de nombreux commentaires, y compris des adeptes du MAK et de Rachad qui ont voulu attiser les flammes en propageant des théories farfelues. Un procfé largement usité par ce genre de groupes qui prônent la haine.

Idir Yaghmourassen

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