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Mohamed Laichoubi ancien ministre et diplomate : « Le Maroc exécute des agendas sur lesquels il n’a aucun contrôle »

L’ancien ministre et diplomate Mohamed Laichoubi, est revenu hier sur la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc. Il explique ainsi « qu’une rupture des relations diplomatiques vient après des faits extrêmement qui touchent d’une façon fondamentale des relations structurelles, entre deux pays. Et c’est encore le plus grave quand c’est un pays voisin ». Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, l’ancien ministre a estimé que cette rupture intervient après une escalade dans les actes hostiles menés par le Maroc contre l’Algérie,

rappelant que « cela fait déjà quelques années que le Maroc s’était engagée dans des actions de déstabilisation et, depuis son retour au sein de l’Union africaine ». Et d’ajouter que le Maroc est l’agent d’exécution «d’un certain nombre d’agendas qu’il ne maitrise pas », lequel agenda a pour objectif «de réduire l’efficience et la présence et de tenter d’éroder la capacité de l’Algérie au sein de l’Union africaine ». L’ancien ministre rappellera par la suite d’autres faits qui ont exacerbé les relations entre les deux pays, citant l’affaire du logicielPegasus avec un espionnage « massif » des citoyens et responsables algériens, la déclaration du représentant du Makhzen à l’ONU, appelant au soutien d’une prétendue autodétermination de la Kabylie qui est « une agression directeet d’une manière solennelle ». Et d’ajouter que le régime marocain « est le vecteur d’actes de déstabilisations de la région et d’une vision plus globale qui en veut à l’Algérie dans ses approches et attitudes dans ses relations internationales ».

Au sujet de l’autre fait grave, relatif à la déclaration du ministre des affaires étrangères de l’entité sioniste sur l’Algérie, Mohamed Laichoubi,

rappelle en effet que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger « l’avait souligné avec justesse », reprenant presque mot à mot la déclaration deRamtane Lamamra qui avait affirmé que« c’est la première fois qu’un ministre, en l’occurrence le chef de la diplomatie de l’entité sioniste déclare son hostilité à partir d’un pays arabe à un autre pays arabe, avec le consentement, si non l’incitation et l’impulsion de ce dernier comme cela a été précisé ».C’est à partir de ce constat que Mohamed Laichoubi évoque les derniers feux de forêts qui ont ravagés plusieurs régions du pays et le soutien apporté par les médias marocains et certains partis de la monarchie aux deux organisations, Mak et Rachad, impliquées dans ces feux de forêts.

Il rappellera rappelant dans le même ordre d’idée la réaction du régime Marocain qui voyait l’Algérie comme un laboratoire durant les années 1990 avec l’apparition du phénomène intégriste et le douloureux épisode du FIS dissout.

l’ancien diplomate rappelle que le Maroc est devenu « une plate forme de déstabilisation de l’Algérie », pour le compte de l’entité sioniste expliquant que le régime Marocain a assuré « l’intrusion d’une puissance pour s’assurer une domination en afrique ».

L’ancien ministre présente Israël comme une puissance qui a de tout temps œuvré pour « l’implosion » des nations et le « déchirement » de leurs tissus sociaux, citant à ce sujetles crises qui ont secoué et qui secouent toujours des pays comme le Liban et la Syrie.

Boubekeur Amrani

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