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Intempéries à Béjaia : L’Oued Azzaghar déborde

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la wilaya de Béjaïa ont provoqué des coupures d’électricité, l’interruption de l’alimentation en eau potable et même du réseau internet mais sans engendrer une quelconque fermeture de route.C’est le constat établi hier lors d’une réunion qui s’est tenue entre les services de la direction des travaux publics, de la Sonelgaz, d’Algéreie Télécom et de l’ADEavec le wali de Béjaïa.Le seul point soulevé lors de cette réunion tenue en urgence c’est le débordement d’oued Azaghar, situé entre la wilaya de Béjaïa et Azzefoune relevant de la wilaya de Tizi-Ouzou.

Un débordement qui a perturbé la circulation au niveau de la route maritime reliant Béjaïa à Tizi Ouzou mais qui a été vite rétablie grâce à l’intervention des services de la direction des travaux publics de la wilaya de Bejaia, qui a dépêché des engins pour la réouverture de cet axe routier.Les services de la commune de Bejaia, ont également agi par anticipation en opérant des opérations de curages des oueds, ce qui a fait éviter à la ville notamment au niveau de la plaine qui est à un niveau plus bas que la mer, de vivre des inondations comme ce fut le cas à chaque averse automnale.Selon les informations que nous avons pu recueillir au niveau de la cellule de communication de la wilaya, la wilaya de Béjaïa a récemment bénéficié d’un lot d’engin (chasse neige) destinés aux communes situées sur les hauteurs de la région comme celle de Chelata, et autres situées dans les montagnes des Babors entre la wilaya de Sétif et Bejaia.Des régions situées à plus de mille mètres d’altitude qui, à chaque hiver se retrouvent complètement isolées du reste du monde.Pour rappel, en 2005, les villages des montagnes de la chaine des Babors ainsi que ceuxsitués sur les hauteurs de la vallée de la Soummam, comme Chelata, Tamokra, Bouhamza et l’Akfadou ainsi que Barbacha et Kendira…, ont vécu un véritable calvaire suite aux importantes chutes de neiges, ayant provoqué la fermeture de tous les axes routiers.Une situation qui a engendré une large spéculation en matière de commercialisation de certains produits notamment de bobonnes de gaz dont le prix avoisinait à cette époque les deux milles dinars alors que son prix initial est beaucoup moins.

B. Amrani

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