Économie

Réforme des subventions : Les ambiguïtés levées

La réforme des subventions a suscité le débat au cours des dernières semaines. C’est dans ce contexte que le président de la République a indiqué vendredi soir lors d’une rencontre avec les représentants de la presse nationale que la levée des subventions ne concernera que les personnes aux revenus élevés. Autrement dit, les ménages vulnérables et ceux de la classe moyenne compteront toujours sur l’aide de l’État.  Une déclaration qui a d’ailleurs levé toutes les ambiguïtés, de l’avis du président de l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi. « Les récentes déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ont levé l’ambiguïté sur les informations relayées au sujet de la levée de l’aide sociale dans le cadre de la loi de finances 2022, après avoir affirmé que l’Etat ne renoncera pas à son caractère social à travers la réorientation de l’aide aux ayants droit au mieux de l’économie nationale et du consommateur algérien », a déclaré M. Zebdi lors d’une conférence de presse organisée par l’Union nationale des commerçants et artisans algériens (UNCAA). « Les dispositions de la loi de finances 2022 sur l’aide sociale nous ont inquiétés en tant qu’organisation de protection du consommateur, car la version du texte en question n’était pas claire, mais les propos du président de la République ne laisse aucun doute », a-t-il dit. L’APOCE, qui a de tout temps plaidé pour de nouveaux mécanismes garantissant l’orientation de l’aide aux véritables bénéficiaires, « clarifiera sa vision et fera ses propositions sur ce sujet à travers le dialogue national que le président de la République a évoqué avec la participation de tous les acteurs », a relevé le président de l’APOCE. Par ailleurs, M. Zebdi a abordé le sujet de la réouverture des salles des fêtes, une mesure qui mettra fin à la location illégale des maisons pour organiser les fêtes, qui a pris de l’ampleur depuis la pandémie, appelant à « respecter « scrupuleusement » les mesures préventives sur fond d’une éventuelle quatrième vague du covid-19. Le président de la Fédération nationale des salles des fêtes, Lahcene Boubrima a, pour sa part, salué la décision portant reprise de cette activité après une fermeture de deux ans, « ce qui a induit des pertes considérables pour les propriétaires des salles ». De son côté, le président de l’UNCAA, Hazab Benchahra a évoqué la cherté de certains produits de consommation, appelant à réguler les prix du marché et à trouver des mécanismes devant déterminer les besoins nationaux.

R.E.

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