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Médicaments : 800 millions de dollars économisés cette année

Les politiques mises en œuvre par le ministère de l’Industrie pharmaceutique ont permis de développer la production nationale et de réduire la facture à l’import, de manière substantielle. 

Intervenant hier les ondes de la Radio le ministre de l’Industrie pharmaceutique,  Lotfi Benbahmed a indiqué que l’Algérie a économisé 800 millions de dollars sur la facture d’importation du médicament. « Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a, en deux années depuis sa création, mis en place les conditions nécessaires pour réduire la facture d’importation des médicaments et augmenter la production nationale et réaliser ainsi une économie de 800 millions de dollars cette année », a-t-il indiqué. Une action qui aura également permis à ce même département ministériel d’augmenter la production nationale de médicament qualifiée de  » très importante » par le ministre Lotfi Benbahmed qui a précisé qu’en deux ans, la production nationale a augmenté de près de 50% en valeur. « C’est dire que la régulation des importations ne s’est pas faite au détriment des disponibilités », ajoute-il.

Par ailleurs, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, qui souligne la nécessité de préserver les devises et les consacrer uniquement aux produits inexistants sur le marché algérien, affirme que « nos ressources en termes de devisesétrangères, nous les consacrons aux produits que nous n’avons pas dans notre pays, en application des instructions duprésident de la République. L’importation est le complément de la production nationale. L’objectif c’est de développer une production nationale à forte valeur ajoutée, créatrice de ressources et d’emplois ».

Faisant également part de la volonté du Gouvernement d’aller vers la création d’un tissu de sous-traitance en matière d’industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed n’a pas manqué de rappeler que la tutelle fixe également aux producteurs des objectifs en termes de taux d’intégration. « Nous avons un dispositif réglementaire qui obligera, au fur et à mesure, les producteurs à aller vers un taux d’intégrations plus élevé et d’aller pourquoi pas, à travers des coopérations que nous faisons avec d’autres ministères comme le ministère des micro-entreprises, vers la création d’un tissu de sous-traitance, pour faire tout ce qui est emballage », précise-t-il avant de faire part du projet de partenariat envisagé avec l’entreprise publique ENASEL, pour utiliser sa production de sel comme intrant pour fabriquer du sérum salé, dont l’importation coûte « plus de 3 millions d’euros ».

« Je vous annonce que dès la semaine prochaine, nous allons homologuer le premier concentrateur made in Algérie »,fait savoir le ministre de l’Industrie pharmaceutique qui a appelé, par la même occasion, les producteurs nationaux à se fixer des objectifs d’exportation.  Fruit d’une collaboration entre l’USTHB et l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, ajoute M. Benbahmed, un système d’homologation pour les prototypes sera prochainement créé pour, explique-t-il, que la recherche et le développement se concrétisent en production industrielle. 

Kamel Nait Ameur

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