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Au bord de l’élimination de la CAN-2021 : Les Verts à la croisée des chemins

Grosse désillusion -encore !- dans le camp de l’Équipe nationale algérienne de football. Celle-ci entame de la pire des manières sa quête de défendre son titre africain, à l’occasion de la CAN, qui se tient actuellement au Cameroun. 

Après un semi-échec lors de la journée inaugurale face à la Sierra leone, elle a concédé une défaite sur la plus petite des marges, dimanche dernier, face à la Guinée Equatoriale (0-1) au Japoma Stadium de Douala. Du coup, la victoire devient impérative, jeudi à 17 h00, sur ce même stade face à la Côte d’Ivoire pour espérer passer en 8e. Tout autre résultat sera synonyme d’élimination. Ainsi, tous les efforts doivent être conjugués dans le même sens afin d’éviter « le spectre de Ziguinchor », en 1992, lorsque l’Algérie, championne d’Afrique d’alors, avait quitté la CAN au premier tour. Mais qu’est-ce qui n’a pas marché, dimanche ? Déjà que les Équato-Guinéens ont imposé un « faux rythme » aux Verts, sur une pelouse impraticable. Dès les premières minutes, les Verts ont versé dans la nervosité, en témoignent les cartons jaunes reçus par Bounedjah et Bensebaini à peine 10 minutes après le coup d’envoi du match. La zone médiane n’assurait, elle, pas la liaison entre la défense et l’attaque, obligeant, entre autres, Bounedjah et Mahrez à faire appel à leur technicité et aux balles aériennes. Mais loin s’en faut. Toutes les balles ont été récupérées par la défense adverse. Pire encore, les adversaires des Verts étaient les plus dangereux devant une défense algérienne fébrile, mais fort heureusement que M’bolhi était bien en place. Au retour des vestiaires, la donne n’a pas changé. Les Algériens confondent vitesse et précipitation. Ne dit-on pas que quand on ne marque pas, on encaisse ? Les Algériens l’ont vérifié à leurs dépens. La sentence équato-guinéenne arrive finalement d’Esteban Obono, oublié sur corner et venu pousser le cuir au fond pour sanctionner des Verts méconnaissables. Dans la course à l’égalisation, les vagues blanches n’auront abouti qu’à quelques situations bien maîtrisées par Owono et son arrière-garde. Après cette défaite, qui vient mettre fin à une série d’invisibilité de 35 matchs, l’Algérie ferme la marche dans son groupe avec une seule unité, une victoire devant les Ivoiriens lors de l’ultime journée est primordiale. Pour cela, tout, ou presque, est à revoir.

Abderrahim Mahious

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