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Après l’élimination des Verts au Cameroun : L’heure des bilans

La pilule ne risque pas d’être avalée de si tôt. L’élimination de l’Equipe nationale algérienne de la course à la CAN-2021, qui se joue actuellement au Cameroun, reste encore en travers de la gorge de leurs supporters. 

Les Verts ont tenu en haleine tout un peuple avant le dernier match face à la Côte d’Ivoire, mais ils ont fini par les décevoir en se faisant atomiser par leurs adversaires (1-3), synonyme d’élimination précoce. Le bilan est mitigé et décevant au plus haut point. Et ce sont les critiques qui fusent sur les joueurs, leur entraîneur Djamel Belmadi, mais aussi sur la Fédération. Seulement, certaines critiques dépassent toutes les bornes, en essayant de minimiser le travail effectué pendant 3 ans, avec une série de 35 matchs sans défaite. Or, il ne faut pas tout remettre en cause. Ce qu’il faut remettre en cause, c’est la gestion du tournoi et les choix tactiques du coach Belmadi durant les trois rencontres. A commencer par l’arrivée tardive à Douala, 48 heures avant le match face au Sierra Leone, et la pression dans laquelle se trouvaient les joueurs, qui ne voulaient en aucun cas voir la série d’invincibilité s’arrêter. Même la lecture du jeu des adversaires par le coach Djamel Belmadi n’a pas été idoine, faisant que le visage affiché était méconnaissable. Et ce n’est pas tout. Certains joueurs étaient passés à côté, mais Belmadi insistait sur eux, alors que d’autres solutions de rechange se trouvaient sur le banc. Cela a tué la concurrence, s’accorde-t-on à dire, surtout que Benayada, Chetti, Zorgane ou encore Amoura n’attendaient que leur chance. Maintenant, il faut faire le bilan et tirer les enseignements. Belmadi reconnaît lui-même qu’il y a des réglages à apporter, d’autant plus que la prochaine échéance sera les barrages du Mondial-2021, qui se joueront au mois de mars prochain. Il ne faut surtout pas enterrer cette équipe et la réduire à néant puisque le plus important est à venir. Les Verts ont encore le soutien de leurs supporters et des hautes autorités du pays, qui considèrent la participation à la CAN comme un accident de parcours.  

Abderrahim Mahious  

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