Économie

Vers le développement de l’Industrie électrique

Le ministère de l’Industrie s’apprête à mettre en place un groupe de travail (un cluster) devant s’atteler au développement de l’Industrie électrique, et ce dans le but de développer cette filière  stratégique, tout en créant une complémentarité entre les différentes entreprises». C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, expliquant que «l’organisation de l’Industrie électrique, sous forme de cluster, constitue l’un des moyens permettant le développement du niveau de l’économie nationale et sociale», indiquant que «cet investissement permet la réduction des charges et la hausse de la production». Le ministre a fait état de «la nécessité de mettre en place des mécanismes réglementaires définissant les outils liés aux impositions fiscales, afin d’éviter la double imposition dans l’éventuel cas de commercialisation groupés opérées au profit des entreprises industrielles ». Le ministre a présenté récemment, au Conseil des ministres, une proposition portant sur la filière de l’Industrie électrique, en vue d’organiser ce secteur, sa valorisation, et le renforcement des outils permettant la complémentarité entre les différentes filières industrielles, en mettant en place un cadre réglementaire liant les différents acteurs, en l’occurrence les entreprises industrielles, l’administration publique, les fournisseurs, les autorités en charge de contrôle de conformité et d’homologations. Le ministre considère que l’industrie électrique constitue un segment d’une « importance stratégique étant donné qu’il participe à la production de l’énergie, en plus de la production des équipements électriques. De plus, ce secteur contribue amplement dans la satisfaction du besoin national en matière des moyens  nécessaires pour la production, en l’occurrence la distribution et le transport de l’énergie électrique. Il s’agit, selon le ministre, des turbines, des lignes de transport d’électricité, des transformateurs et autres équipements destinés au montage. «Les résultats obtenus permettent, outre la satisfaction des besoins du marché local, l’exportation de nos produits, notamment vers le marché africain», a indiqué le ministre, soulignant que «cette perspective demeure notre objectif principal eu égard du positionnement géographique de l’Algérie, en plus des horizons prometteurs qui s’ouvrent pour notre pays». 

S.A

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