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Route transsaharienne : Un projet presque achevé

Les travaux de la route transsaharienne ont un atteint un taux d’avancement de 90%, selon le responsable du Comité de liaison de la route transsaharienne, Mohamed Ayadi. 

Ce dernier a précisé lors de son passage, hier, sur les ondes de la radio nationale Chaîne 2 que neuf mille kilomètres ont été réalisés sur un total de dix mille kilomètres. Selon le même responsable “ce chemin qui traverse plusieurs pays africains dont l’idée de sa réalisation émane de la commission Afrique des Nations-Unis, représente une véritable opportunité pour l’intégration et le développement économique du continent ». Ce projet, explique Ayadi, a été au menu de cette commission onusienne depuis sa création en 1958 dans l’objectif de faire des frontières, des ponts pour les échanges commerciaux entre les pays africains. Une route qui permet également, selon la même commission onusienne, aux populations du continent de circuler notamment entre les pays du Sud du Continent et son Nord passant par les pays d’Afrique centrale et du Sahel. « Aussi, depuis son indépendance, l’Algérie a accordé un intérêt particulier en accueillant notamment la réunion de cette commission  durant laquelle les présents ont entériné le projet » a ajouté l’intervenant qui précisera à ce sujet que “ce projet concerne plusieurs pays, notamment l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Nigéria, le Niger et le Tchad”.

Par ailleurs, soulignant que « plusieurs ministères sont chargés, en Algérie, du suivi de la réalisation de ce projet », le responsable du comité de liaison de la route transsaharienne a estimé que « ce dernier  permettra de dynamiser la coopération Sud-sud dans, notamment, la coopération et l’intégration économiques des pays africains ». Une route, ajoute-t-il, “qui permettra par ailleurs d’étendre l’activité commerciale et faciliter le transport en reliant notamment ces axes aux différents ports et aéroports du continent africain”. Pour Ayadi, “la transsaharienne permettra également une meilleure mobilité des voyageurs”. Abordant l’importance de cette route transsaharienne pour notre pays, le responsable du comité de liaison de la route transsaharienne a expliqué que « les wilayas du Sud du pays seront particulièrement touchées en les connectant avec le Nord du pays d’un coté et les ports et aéroports ». Ce qui, ajoute-t-il, “permettra une meilleure intégration économique de cette partie de l’Algérie”. La transsaharienne connectera également le Sud du pays avec l’autoroute Est-ouest et l’autoroute Alger-Tamanrasset pour une meilleure circulation des citoyens et de l’activité économique et commerciale. Revenant sur la transsaharienne,  Ayadi a affirmé que “la partie traversant l’Algérie a vu ses travaux complètement achevés à l’exception de 350 kilomètres”. « De grands investissements ont été consentis pour sa réalisation dont notamment  la partie traversant Alger, Blida, Médéa et Djelfa sur 60 kilomètres à cause de ses reliefs montagneux fortement escarpés », a-t-il fait savoir. Mohamed Ayadi révèlera d’ailleurs au chapitre des investissements que « le kilomètre coûte quelques 60 milliards de centimes ». 

Kamel Nait Ameur

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