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Le Conseil de sécurité réaffirme la nécessité d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental :  Une nouvelle gifle pour le régime marocain

C’est une nouvelle gifle au Makhzen qui voit ses manœuvres pour imposer un fait accompli au Sahara occidental déboutées et sérieusement mises à mal par la réaffirmation de la position du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. 

Réagissant aux consultations sur le Sahara occidental au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU tenues le 20 avril, le Front Polisario a, dans un communiqué rendu public vendredi, estimé que les « positions fortes exprimées par les membres du Conseil de sécurité de l’ONU au sujet de la nécessité de parvenir à une solution pacifique garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination sur la base des résolutions de l’ONU, étaient une « réponse claire » aux parties qui œuvre à promouvoir des solutions douteuses fondées sur la violation des règles fondamentales du droit international ».

Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO), Mohamed Sidi Amar, affirme en effet à ce sujet que « les positions fortes » exprimées lors des consultations du Conseil de sécurité sur la nécessité de parvenir à une solution pacifique, juste et durable qui garantisse l’autodétermination du peuple du Sahara occidental sur la base des résolutions pertinentes de l’ONU est « une réponse claire à ceux qui cherchent à maintenir le statu quo et à promouvoir des solutions douteuses fondées sur l’expansionnisme et la violation des règles fondamentales du droit international ». Le même responsable expliquera d’ailleurs que les « inquiétudes exprimées par certains Etats membres concernant la détérioration de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé sont « une preuve de plus de la nécessité urgente d’établir un mécanisme indépendant et permanent des Nations Unies pour protéger les droits de l’Homme dans les territoires occupés ». Il faut rappeler qu’à l’issue de ces consultations les membres du Conseil de sécurité ont renouvelé leur soutien aux efforts de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura qui s’est félicité du « large soutien qu’il a reçu, pour la relance du processus politique ». Sans préciser, par ailleurs, sa date, De Mistura fera état d’une prochaine nouvelle tournée dans la région pour tenter de faire avancer le processus de paix visant à résoudre le conflit au Sahara occidental occupé. Une deuxième tournée depuis sa nomination en octobre dernier en tant que nouvel envoyé personnel au Sahara occidental, en remplacement de l’ancien président allemand, Horst Kohler qui a démissionné le 22 mai 2019.

Notons enfin que l’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani, a rappelé, mercredi, qu’aux yeux de l’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, le processus onusien doit rester « le cadre le plus approprié » pour le règlement du conflit au Sahara occidental. Une déclaration visant à recadrer les médias espagnols qui évoquaient la « satisfaction » présumée de l’envoyé personnel onusien pour le Sahara occidental,  Staffan de Mistura, quant au changement de position du gouvernement espagnol sur la question sahraouie. 

Akli Amor

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