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Un taux de suivi de 60 à 80% : Adhésion massive à la grève dans l’éducation nationale

Le porte-parole du Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, Messaoud Boudida, a affirmé que «le taux de suivi du mouvement de grève des employés de l’éducation nationale dans les trois paliers varie entre 60 et 80%». Il a ajouté que «ce débrayage est suivi, outre dans les grandes villes, un peu partout dans les reste du pays», ajoutant que «le plus haut niveau est enregistré dans les wilayas d’Oran, Alger, Boumerdes, Tizi Ouzou, Bejaia, Msila, Djelfa, Adrar et Nâama». «Les membres de plusieurs autres corporations ont observé le mot d’ordre », ajoute-il. Il s’agit, selon la même source, des employés de l’administration, le secteur de la santé, la solidarité, l’enseignement supérieur, et des Imams», a-t-il affirmé. Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, a indiqué «ne pas détenir avec exactitude les statistiques du premier jour du mouvement de grève ne serait-ce qu’à titre approximatif». Se rapportant aux représentants des wilayas dudit syndicat, la même source a affirmé que «l’adhésion est massive». «Même les travailleurs qui ne sont pas syndiqués ont observé la grève», a-t-il ajouté.

Il expliquera toutefois que «ces employés ont été apaisés par la dernière déclaration du Président de la République ayant appelé à la sagesse et l’apaisement». Et de souligner que «le Président de la République a indirectement reconnu la légitimité de nos revendications». «Nous ferons le point demain (aujourd’hui), a-t-il affirmé. Ce mouvement de débrayage de deux jours consécutifs a été décidé suite à la dernière réunion tenue au siège de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) à Alger, à laquelle plusieurs syndicats, représentant différents secteurs de la fonction publique, ont pris part. Les syndicats ont annoncé des mouvements de grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Il s’agit notamment de l’amélioration de la situation socio-professionnelle des travailleurs et des employés de la fonction publique. Leur dernière réunion a été sanctionnée par une déclaration commune dans laquelle les signataires ont été estimé que «la situation sociale dangereuse des fonctionnaires et travailleurs algériens en raison de la dégradation du pouvoir d’achat et la hausse des prix des produits de large consommation», en plus de ce qu’ils on t qualifié de «la la dangerosité de la situation sociale des fonctionnaires et de tous les travailleurs algériens qui présage d’une explosion et menace la paix sociale». C’est ainsi qu’ils estiment que «les décisions prises récemment par le gouvernement sont, selon les syndicalistes « auront un impact marginal », compte tenu  de «l’absence d’impact positif sur le pouvoir d’achat des travailleurs». Il s’agit, selon les syndicalistes, de «la baisse de l’Impôt sur le revenu global (IRG), la révision e la grille indiciaire des salaires des fonctionnaires». Dans leur dernière déclaration qu’ils ont adoptée, les syndicats ont mis en avant des propositions à mettre en place de façon qu’ils qualifient d’ailleurs d’« urgentes», à savoir le relèvement du point indiciaire à 100 DA (contre 45 DA actuellement); la création d’un Observatoire national pour protéger le pouvoir d’achat et à ouvrir le dossier des régimes indemnitaires et l’actualisation des primes de zones. Samedi dernier, le président de la République a annoncé une nouvelle hausse des salaires d’ici la fin de l’année et a assuré de son engagement à poursuivre le travail pour améliorer les conditions de vie et le pouvoir d’achat des Algériens

Amar Malki

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