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ARH : L’Algérie sera un exportateur de produits dérivés du pétrole

Le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures, Rachid Nadil, a indiqué que l’Algérie est en train de passer d’importateur à exportateur de produits pétroliers.

Invité à s’exprimer sur les ondes de la première chaîne de la Radio algérienne, le président de l’ARH a assuré que « l’Algérie pourra exporter les produits dérivés du pétrole après la mise en route de la raffinerie de Hassi Messaoud ».Soulignant une hausse dans la consommation des différentes variétés de carburants suite à la stabilisation de la situation pandémique, Rachid Nadil a indiqué que ce retour à la dynamique de l’activité économique a eu comme impact la hausse de la consommation des carburants par rapport à la même période de l’année passée.

En effet, selon les chiffres révélés par M. Nadil, « la consommation de carburants a augmenté au courant du premier trimestre de l’année en cours pour dont 2,5 tonnes de gasoil et 350 mille tonnes d’essence ». Et d’ajouter que laproduction nationale couvre totalement les besoins du marché localeet qui sera à même de permettre à notre pays de passer à l’exportation des produits dérivés du pétrole.

Cette évolution, explique le président de l’Autorité de l’Autorité de régulation des hydrocarbures, représente « les premiers impacts positifs des décisions et des mesures prises par le Gouvernement l’année passée dont notamment celle de juillet 2021 induisant la suppression de l’utilisation du carburant plombé dans les stations de l’essence ». Ainsi, « l’arrêt de l’importation de l’essence super permet au Trésor public d’éviter une dépense estimée à 500 mille dollars chaque année outre la réduction des frais de transport, de stockage et de maintenance des équipements », ajoute le même responsable qui n’a pas manqué non plus de souligner l’importance « des révisions du cadre juridique relatif à l’exploitation des hydrocarbures qui a permis de favoriser un climat favorable à l’investissement dans ce domaine par des entreprises nationales publiques et privées ainsi que des sociétés étrangères à l’instar des sociétés italiennes et polonaises ». 

Toujours au chapitre des capacités de l’Algérie de passer à l’exportation des produits dérivés du pétrole, M. Nadil a rappelé que « l’Algérie possède cinq raffineries en plus de celle en projet à Hassi Messaoud qui permettra définitivement de passer à l’international ». Un travail de collaboration , ajoute-t-il, est d’ailleurs actuellement en cours entre l’Autorité de régulation des hydrocarbures et les différentes directions de l’énergie et des mines à travers toutes les wilayas du pays dans l’objectif d’ « offrir au citoyen algérien les meilleurs services au niveau des 2.700 stations réparties à travers les routes outre la nouvelle démarche consistant à multiplier davantage ces stations dans le Sud u pays ».

Enfin, M. Nadil n’a pas manqué de souligner l’importance des partenariats contractés par Sonatrach avec des partenaires étrangers dont Total ainsi qu’un autre partenariat concernant la production des lubrifiants. 

Kamel Nait Ameur

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