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Accusé de faux et usage de faux et de surfacturation : Aggravation de la peine requise contre Ali Haddad

Le Représentant du ministère public près la Cour d’Appel d’Oran a requis une peine plus sévère à l’encontre de toutes les personnes impliquées dans l’affaire de falsification et surfacturation des factures de services portuaires, dont l’ancien président du FCE, Ali Haddad et son frère « H.M » qui a été responsable du conseil d’administration du Groupe ETRHB. A l’issue de l’audience, qui s’est déroulée jeudi soir, le Procureur de la République a demandé l’annulation du jugement d’acquittement contre les parties qui en ont bénéficié, avec la sévérité de la peine à leur encontre, alors que le prononcé du verdict au dossier a été reporté au 19 mai de ce mois. En décembre 2021, le tribunal de Fellaoucen, ex-Cité Djamel, a prononcé une peine de 18 mois de prison ferme contre Ali Haddad et un an de prison contre deux cadres dans le port d’Oran, tandis que 7 autres prévenus ont bénéficié de l’acquittement, dont le frère d’Ali Haddad, appelé «H.M». Dans cette affaire, traitée à en première instance puis en appel par le tribunal de Fellaoucen, l’ancien P-DG du groupe ETRHB et ex-président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad a été jugé, en première instance et en appel par le Tribunal de Fellaoucen, en compagnie de 09 autres mis en cause, poursuivis pour des chefs d’inculpations liés à la surfacturation et de perception d’indus avantages au port d’Oran remontant aux années 2016-2017. Il s’agit des responsables de l’infrastructure portuaire et des syndicalistes qui ont été condamnés, en première instance, à la même peine pour faux et usage de faux et abus de fonction. Le tribunal qui a, par ailleurs, prononcé la relaxe en faveur de deux accusés, a rejeté la demande de constitution en tant que partie civile du lanceur d’alerte et témoin du procès, Noureddine Tounsi, et accepté la renonciation à la demande d’indemnisations interjetée par l’entreprise portuaire d’Oran.  Auditionné  à l’aide de la technique de la visioconférence depuis la prison de Tazoult (ex-Lambèse à Batna), l’ancien patron du FCE a  rejeté toutes les accusations en clamant son innocence, nié les faits qui lui sont attribués. «Je n’ai rien à voir dans cette affaire. Il y avait un transitaire assermenté qui s’occupait des relations avec la direction du port et les Douanes, et je n’étais pas habilité à lui donner des instructions», a-t-il fait  savoir lors du premier procès, s’interrogeant sur le fait que «ni le transitaire en question ni le P-DG du port n’avaient fait l’objet d’auditions durant l’instruction du dossier». 

Salim Abdenour

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