Économie

Université de Tizi-Ouzou : Marché des matières premières et inflation en débat

Un colloque national sur le thème de l’impact de la financiarisation du marché mondial des matière premières sur les prix au niveau national s’est ouvert hier à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Les travaux de ce colloque,organisé par la faculté des sciences économiques et qui se poursuivent aujourd’hui se penchent sur une problématique d’actualité au regard de la conjoncture mondiale très difficile marquée par l’impact direct de la crise en Ukraine sur le marché des matières premières après trois années difficiles à cause de la crise sanitaire induite par le Covid 19.

Les communications, dans leur diversité, convergent en fait vers la même thématique relative aux conséquences de la financiarisation du marché mondial des matières premières et son impact sur les prix à la consommation au niveau national. Des sujets qui intéressent éminemment notre pays qui recèle de matières premières mais qui souffre de la faiblesse de son  industrie. Un fait qui le rend vulnérable et sensible aux fluctuations des prix des matières premières exportées hélas en brut. Aussi, ce séminaire est l’occasion pour des chercheurs de faire la lumière sur ce thème et ainsi par ricochet constituer une source d’inspiration pour le gouvernement qui en trouvera dans les résolutions et les recommandations une matière à exploiter dans l’établissement de ses stratégies.

En effet, ce colloque qui met l’université dans son rôle de pourvoyeuse de veille stratégique sera l’occasion pour des chercheurs venus de plusieurs universités algériennes dont l’université de Bejaia et de Tlemcen. Les effets de l’augmentation des tarifs du fret international sur le cours des produits agricoles, seront ainsi le thème traité par des chercheurs de l’université de Tizi-Ouzou alors que le thème des conséquences sur l’économie algérienne  de la flambée  et la volatilité des prix des matières premières agricoles sur les marchés internationaux sera le sujet qui a été abordé par  Hammache Souria et  Cherou Kahina, enseignantes dans la même université.

Un riche programme fait de communications sur le long des deux journées qui sera, selon les organisateurs, sanctionné par des recommandations et des résolutions qui seront publiées. Le séminaire sera aussi, pour les chercheurs, une opportunité de prendre part, par des propositions et des analyses, à l’effort national de développement économique en cette conjoncture mondiale difficile. Les trois années de la pandémie du Covid 19 auxquelles est venue se greffer la crise en Ukraine sont autant d’inconvénients pour cet élan qui devra pourtant se poursuivre. C’est une question vitale pour les économies de beaucoup de pays qui devront trouver les ressorts nécessaires pour survivre à la crise qui risque de durer longtemps. Une crise mondiale aux conséquences néfastes pour les populations des pays souffrant d’économies faibles.

Akli Amor

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