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Election de la FAF : Des candidats dans l’attente de l’AGEX 

Une année après son « élection » à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf Eddine Amara prend la porte. Il a été poussé vers cela, aurait-il dit, après l’échec cuisant de son année de gestion, conclue par des démissions en cascade des membres de son Bureau fédéral, faisant que celui-ci a été dissout.

Malgré certaines rumeurs le donnant comme restant, il semble que cela n’est pas le cas et Amara s’est rendu à l’évidence qu’il est devenu « indésirable ». Ainsi, c’est de sa succession que ça parle, et reparle, depuis quelques jours. Deux personnes ont annoncé ouvertement leur ambition de se présenter pour la succession de Amara. Il s’agit des deux anciens vice-présidents de l’instance fédéral, à savoir Ammar Bahloul (du temps de Amara et Zetchi) et Nacereddine Baghdadi (du temps de Raouraoua). D’autres attendent le moment opportun pour le faire, comme l’actuel manager général de l’Équipe nationale, Djahid Zefizef, et Walid Sadi, ancien membre du Bureau fédéral du temps de Raouraoua. Selon des sources, le ministère de la Jeunesse et des Sports ne souhaite pas qu’il y ait un candidat unique, lors de l’Assemblée générale élective, programmée le 7 juillet prochain, mais plusieurs. Seulement, et avant que cela ne se concrétise en réalité, il faudra passer par une étape primordiale, à savoir l’Assemblée générale extraordinaire, prévue le 2 juin prochain, avec un seul point inscrit à l’ordre du jour, à savoir l’amendement des statuts de la FAF, pour les mettre en conformité avec ceux de la FIFA. Sans cette étape, l’AGE ne pourrait se tenir. Parmi les amendements, il y a ceux concernant le code électoral, ce qui donnera plus d’éclaircissements pour savoir qui sera éligible et inéligible. A titre d’exemple, Zefizef, dans le cas des actuels statuts, est inéligible, puisqu’il avait démissionné de son poste au Bureau fédéral lors du mandat de Zetchi. Sadi, lui attend un mandatement de l’ES Sétif pour pouvoir se présenter, mais le club de la capitale des Hauts-Plateaux songe à le faire pour son président Abdelhakikm Serrar, sachant que selon les statuts actuels, le club ne peut mandater qu’un seul membre. La FAF, faut-il le signaler, risque de se retrouver dans une situation de blocage, étant en attente de la réception imminente de l’accord de la FIFA pour les nouveaux statuts. A ce rythme, le rendez-vous du 2 juin risque d’être renvoyé à un date ultérieure. 

Abderrahim Mahious 

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