Hausse des frais du Hadj : Les nouvelles taxes imposées par l’Arabie saoudite en cause
Les délais d’inscription sur la liste des personnes désirant accomplir le rituel du Hadj cette année viennent d’être prolongés de quatre jours pour être clôturés mercredi, a fait savoir hier le directeur général de l’Office du Hadj et de la Omra, Ahmed Slimani qui a également fait savoir que le nombre d’inscrits jusqu’à hier a atteint les 14.000 personnes. M. Slimani qui intervenait hier sur les ondes de la chaîne Une de la radio nationale a ainsi appelé les citoyens désirant s’inscrire pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam à « se rendre sur la plate-forme numérique mise en place pour cet effet étant donné que le nombre de personnes autorisées, selon le quota de l’Algérie est estimé, précise-t-il, à 18 697 ».
Expliquant les raisons de l’augmentation du coût de ce rituel cette année par « les nouvelles tarifications et les nouvelles taxes appliquées par l’Arabie Saoudite sur les services et les prestations », le directeur général de l’Office national du Hadj et de la Omra n’a pas manqué de signifier que « le tarif appliqué qui s’élève désormais est un point noir mais qu’on ne pouvait pas éviter du fait de la conjoncture internationale ». Une conjoncture, explique-t-il, qui fait que le monde vient juste de sortir de la pandémie du Covid 19 qui a engendré une augmentation généralisée des prix outre les nouvelles taxes appliquées par l’Arabie saoudite sur certaines prestations ayant porté ces prix à la hausse située entre 10% et 15%. M. Slimani précise que « ces hausses concernent notamment les assurances sur le Covid19 outre les nouvelles taxes sur le visa ».
M. Slimani a également fait savoir, au sujet de ces augmentations, que « l’Arabie Saoudite a mis en place un nouveau système pour effectuer ce rituel qui prendra effet à partir de cette année en attendant d’être généralisé l’année prochaine ». Un système, ajoute-t-il, qui comporte de nouvelles prestations dont notamment le transport, l’hébergement et la restauration. Toujours au chapitre des prix, le directeur général de l’Office national du Hadj et de la Omra prévoit d’éventuelles « hausses dans la perspective de la reprise normale de cette destination selon les anciens quotas induisant de fait une augmentation de la demande sur les services ».
Enfin, il convient de noter que le directeur général de l’Office Hadj et de la Omra n’a pas manqué de rassurer les Hadjis algériens qui devraient, selon lui, passer un séjour des plus agréables. Tous les moyens nécessaires à ce confort sont mobilisés, explique-t-il, tout en précisant que les autorités algériennes ont réservé les meilleures prestations. Des prestations de haute qualité à l’instar, conclut-il, de l’hébergement dont les hôtels ont été tous réservés dans les endroits proches des lieux Saints à la Mecque comme à Médine.
Kamel Nait Ameur
