À la UneÉconomie

Les derniers gisements découverts à Hassi R’mel peuvent être développés en six mois : 10 millions m3 de gaz à mettre sur le marché en 2022 !

La Sonatrach a les capacités de mettre sur le marché plus de 10 milliards de mètres cubes de gaz d’ici à la fin de l’année, grâce aux récentes découvertes effectuées au cours des derniers mois et qu’elle entend développer très rapidement. 

Le directeur de Division pétrolière Engineering développement, activité Exploration et Production au niveau de la Sonatrach, Mahmoud Djidjelli a assuré hier que les récentes découvertes et notamment la dernière réalisée au niveau de Hassi R’mel va permettre à la Sonatrach de « mettre 10 milliards de m3 supplémentaires sur le marché mondial  du gaz d’ici la fin de l’année». Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, le cadre de la Sonatrach a précisé que «cette capacité va augmenter en 2023 avec « le forage et la récupération des puits», soulignant que «la découverte de ce nouveau gisement à Hassi Rmel est réalisée à 100% par le Groupe Sonatrach». Le même intervenant a ajouté que «l’emplacement de cette découverte est plus important que les volumes qu’elle va offrir».  Et de poursuivre : «contrairement aux autres gisements qui nécessitent 15 à 20 ans pour leur exploitation, celui-ci peut être développé en six mois, vu son emplacement».  «Car tout est fin prêt, à savoir le planning des travaux, les installations pour le traitement, le réseau de collecte et de production qui existent déjà», a-t-il expliqué, rappelant que «d’autres gisements pétroliers et gaziers sont en cours d’exploration». «80% de l’activité de Sonatrach est centrée sur l’exploration », a-t-il indiqué, ajoutant que «nous avons déjà entamé le développement de la zone de Touggourt, qui est d’un potentiel pétrolier de 80 000 barils/j». Le même responsable a ajouté que « le gisement de Ain Tsila va entrer en production, à partir de l’année prochaine, avec une capacité en gaz de 12 millions de m3/j». Abordant l’exploration pétrolière en offshore, le même responsable a indiqué que «les travaux en offshore ont déjà été entamés». « La séismique 3D a déjà été acquise et évaluée au large de Skikda», fait-il savoir, en précisant que «les travaux se poursuivent à Tlemcen, Mostaganem, Béjaïa, Skikda. Le potentiel n’est pas encore avéré». Djidjelli a souligné qu’à l’heure actuelle, les potentiels en offshore ne sont pas importants, vu la cherté des coûts d’investissement».

Salim Abdenour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *