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Lâcher d’1,5 million d’alevins dans deux fermes marines : Boumerdès met le cap sur le développement de l’aquaculture

La wilaya côtière de Boumerdès mise sur son potentiel pour développer l’aquaculture marine. Ainsi, dans le cadre du programme de développement de l’aquaculture 2020-2024, une vaste opération de lâcher d’ensemencement d’alevins a été menée lundi à Cap Djinet. 

Plus d’1,5 million d’alevins sont actuellement en cours d’ensemencement au niveau de deux fermes spécialisées en aquaculture marine (en cages flottantes) dans la commune de Cap Djinet (Est de Boumerdes), dans le cadre du soutien de l’investissement dans ce domaine, a-t-on appris, lundi, auprès de la direction locale de la pêche et des ressources halieutiques. Cette opération, qui concerne l’ensemencement en alevins de daurade, sera  suivie par une autre similaire, portant sur un lâcher du même nombre  d’alevins, au mois d’août prochain, au niveau des mêmes bassins d’aquaculture marine relevant du même investisseur privé.  « Ce lâcher d’alevins, qui intervient six ans après une première opération similaire réalisée au profit de ces deux fermes privées, a débuté mercredi dernier », a indiqué, à l’Aps, le directeur de la pêche, Hamza Habbache. Une production prévisionnelle de près de 250 tonnes de daurade/an est attendue au titre de ce projet, selon les prévisions des responsables en charge de ces deux fermes d’élevage aquacole, a ajouté M.Habbache.  Il a signalé l’inscription de cette opération dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du secteur (2020/2024) visant la relance et le développement de l’aquaculture marine, continentale (eau douce), et dans les bassins d’irrigation agricole. Outre l’encouragement de l’aquaculture et la préservation de la biodiversité marine, ces opérations visent, également, la valorisation et l’extension de l’aquaculture et de la pêche continentale, en plus de la promotion de ce métier auprès des jeunes ainsi que le renforcement de l’aspect touristique des espaces dédiés à l’aquaculture, selon les objectifs fixés par la direction de la pêche et des ressources halieutiques. L’autre avantage escompté de ces opérations est le relèvement de la production de poissons, avec de moindres coûts, synonymes de prix plus bas, tout en assurant une source de revenu supplémentaire aux agriculteurs et la valorisation des eaux des bassins d’irrigation concernés par ce programme de pisciculture intégrée à l’agriculture. En 2021, le secteur a enregistré l’ensemencement de pas moins de 2,2 millions d’alevins de différentes espèces, dans des cages flottantes, des barrages et des bassins d’irrigation agricole. 

R.R.

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