Accusés de financement occulte de la campagne électorale : Ali Hadad et Saïd Bouteflika rejugés le 26 juillet
Accusés de financement occulte de campagne électorale pour un 5e mandat, le frère et ancien conseiller du défunt président Abdelaziz Bouteflika, Saïd Bouteflika, et de l’homme d’affaires arrêté Ali Hadad seront jugés le 26 juillet en cours par la Chambre pénale près la cour d’Alger et ce, suite à l’appel introduit par les deux mis en cause en question et le parquet du pole pénal spécialisé de Sidi Mhamed. Début de juin, le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi Mhamed (Alger) a condamné Saïd Bouteflika, frère et ancien conseiller de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, à 8 ans de prison ferme dans l’affaire du financement occulte de la campagne électorale de la Présidentielle annulée d’avril 2019. Le Tribunal a aussi condamné l’homme d’affaires Ali Haddad, dans la même affaire, à 4 ans de prison ferme pour blanchiment d’argent, trafic d’influence et non déclaration de biens. Ali Haddad a été acquitté du chef d’accusation de financement occulte de la Présidentielle annulée d’avril 2019, pour le compte du candidat Abdelaziz Bouteflika. Dans cette affaire, le représentant du ministère public près le Tribunal de Sidi Mhamed (Alger) a requis une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre de Saïd Bouteflika, frère et ancien conseiller de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, et de l’homme d’affaires Ali Haddad. Le représentant du ministère public a également requis une amende de 3 millions de DA à l’encontre de chacun des deux accusés et la confiscation de tous les biens immobiliers et mobiliers, saisis en vertu des ordonnances de saisie du juge d’instruction. Outre le financement occulte de la campagne électorale, Saïd Bouteflika et Ali Haddad sont poursuivis pour trafic d’influence, abus de fonction, blanchiment d’argent et non déclaration des biens. Parmi les témoins convoqués à l’audience, figure l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en sa qualité de directeur de la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika. Sellal a été interrogé, notamment, à propos de la chaîne de télévision El-Istimraria qui devait être lancée pour faire la promotion de la candidature de l’ancien président.
Amar Malki