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Élections locales partielles du 15 octobre prochain : 58.000 électeurs concernés

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a signé dimanche soir un décret portant convocation du corps électoral, le 15 octobre prochain, pour des élections locales partielles dans les six communes qui n’ont pas pu élire des APC, le 27 novembre dernier, en raison de l’absence de candidat. Dans ce sens, l’Autorité nationale indépendante des élections a lancé une opération de révision exceptionnelle des listes électorales. L’occasion pour le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, de faire le point sur les préparatifs de ce nouveau rendez-vous électoral qui se tiendra dans les six communes en question, mais aussi au niveau des représentations diplomatiques algériennes à l’étranger afin de permettre aux électeurs originaires de ses communes et établis à l’étranger de prendre part au scrutin. Ainsi, dans une conférence de presse qu’il a animée hier à Alger, Mohamed Charfi a assuré que l’ANIE est prête à organiser ce scrutin partiel lequel, précise-t-il, concerne 58.000 électeurs qui devront désigner leurs représentants qui devront siéger au niveau des futures APC, dans des communes gérées, depuis les dernières élections locales, par des structures administratives désignées par les walis de Tizi-Ouzou et de Béjaïa. Le président de l’ANIE précise à ce titre que le scrutin du 15 octobre concernera 90 sièges au niveau de ces APC. 

Charfi a également expliqué que dans le cadre de la préparation de ces élections partielles, il a rendu 5 décisions juste après la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Des décisions liées notamment à la révision des listes électorales.  

Il ajouté que tous les dossiers de candidature sont à la disposition de ceux qui souhaitent briguer des mandats locaux dans ces communes de Bejaia et Tizi Ouzou, même s’il annonce que 108 candidats sont déjà sur les starting-blocks. 

Vote numérique pour parer à la fraude

Le président de l’ANIE souligne toute la difficulté de l’organisation d’un scrutin partiel, notamment en ce qui concerne la mobilisation de l’électorat. Il a cependant estimé que l’autorité qu’il préside se doit de contribuer à la consolidation de la démocratie et de veiller à la transparence et la crédibilité des scrutins imposées par la Constitution. Il a, dans ce sens, fait part d’un programme pour développer et consolider l’action l’Autorité nationale indépendante des élections, lors des prochaines échéances électorales. Il a ainsi évoqué le recours au numérique. Alors que le président de l’ANIE avait, par le passé, écarté la possibilité d’un recours au vote digital, hier il a annoncé un projet sur lequel travaille l’Autorité pour le développement d’une plateforme numérique de vote afin de lutter contre les doubles inscriptions sur le fichier électoral et les doubles votes.

Chokri Hafed

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