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Filière lait : Giplait mise sur une hausse de la production

Le Directeur général du groupe public Giplait, Mouloud Harim, a affirmé que la production de lait en sachet subventionné représenté 80 % de sa production globale.

Le P-DG de Giplait a expliqué quele groupe public « a une capacité de production de 1.684 millions de litres annuellement, dont 1.356 millions de litres représentent la quantité de lait pasteurisé en sachets et autres laits pouvant être consommés, ce qui équivaut à une estimation pourcentage de 80,5% de la capacité totale ». Auditionné lundi par les membres de la commission de l’agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement de l’Assemblée populaire nationale, il a ajouté que «le complexe fonctionne avec une capacité de production quotidienne de 3. 715.000 litres, tandis que la production quotidienne moyenne de lait enrichi est de 2.655.987 litres.  Le premier responsable du groupe public a assuré que la capacité de production connaîtra une amélioration avec la réception de nouveaux équipements. Les inquiétudes des députés se sont centrées lors du débat sur les raisons des files d’attente relevée dans les différentes wilayas du pays, en vue de se procureur des sachets de lait, outre le manque de coordination entre les acteurs de la filière en amont et en aval, notamment entre les ministères de l’Agriculture et du Commerce. Comme solution permettant l’élimination de ce point noir, les députés ont souligné «la nécessité d’approvisionner suffisamment les laiteries en poudre de lait.

Par ailleurs, la commission de l’agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement,a également auditionné le président de la Chambre nationale d’agriculture, Mohamed Yazid Hambli. Ce dernier a abordé le développement de l’activité agricole et a indiqué que «l’Algérie dispose de grandes capacités qui lui permettent de devenir un pays leader dans le domaine agricole ». Il a ajouté que «la réalisation de cet objectif est au cœur des priorités de la Chambre nationale d’agriculture ». Le même intervenant a passé en revue les obstacles et les problèmes auxquels est confronté le secteur, au premier rang desquels se trouve le problème lié à l’accès au foncier agricole, qui contribue à stabiliser l’agriculteur, ainsi que l’accès crédits bancaires agricoles, à l’exception du prêt saisonnier pour les céréales.Il a fait savoir que «la  réticence des agriculteurs à traiter avec les banques est due à la politique hypothécaire imposée par les banques, d’autant plus qu’environ 80% des terres agricoles en Algérie sont familiales et soumises à des biens communs». Le président de la CNA a expliqué que «de nombreux agriculteurs se plaignent de la bureaucratie dans le domaine du passage des contrats d’usufruit aux contrats de concession»,  ajoutant que «la chambre attend l’activation de certains textes dans le domaine du partenariat et la renonciation au droit de franchise ».  Il a insisté sur la nécessité d’impliquer les banques dans le processus d’investissement agricole, faisant référence au développement de l’agriculture saharienne. De leur côté, les députés ont souligné «la nécessité de coordonner avec d’autres secteurs, tels que le secteur de l’industrie et des ressources en eau, dans le but d’atteindre pour couvrir les besoins de l’agriculture en eau et faire face à la menace de sécheresse qui menace le pays.

Salim Abdenour

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