Économie

Pétrole : Les incertitudes mettent la pression sur les cours

Les incertitudes géopolitiques et économiques persistantes continuent d’alimenter une volatilité extrême sur les marchés pétroliers déconnectés de leurs fondamentaux (offre et demande) et à affecter lourdement les cours du baril.

C’est dans ce contexte que les cours ont terminé vendredi la semaine de cotation, sur une nouvelle baisse.  Le prix du baril de Brentde la mer du Nord pour livraison en janvier a abandonné 2,08%, pour clôturer à 83,63 dollars.Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, également avec échéance en janvier, il a lui cédé 2,12%, à 76,28 dollars.Pour Phil Flynn, de Price Futures Group, l’or noir a d’abord été refroidi par l’ajustement des prévisions météorologiques aux États-Unis, qui tablent sur un temps mois froid que prévu initialement.Les opérateurs suivent également avec attention l’évolution de la situation en Chine, où la Commission nationale de la santé (NHC) a relevé jeudi plus de 32.000 nouveaux cas sur une journée, un record depuis le début de la pandémie. »Des confinements qui ne disent pas leur nom sont mis en place dans des villes chinoises majeures », dont la capitale, Pékin, « ce qui va peser lourdement sur l’activité économique et, par ricochet, sur la demande » de pétrole, a prévenu Craig Erlam, d’Oanda, dans une note.L’autre point d’attention du marché concerne les discussions autour du plafonnement du prix du pétrole russe, projet promu par les États-Unis.Selon plusieurs médias, la fourchette discutée se situait entre 65 et 70 dollars le baril. « C’est plus que prévu », a expliqué Phil Flynn, « ce qui pourrait signifier que l’offre de pétrole ne vas pas diminuer. »

R.E.

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