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Démocratie participative : Associer la société civile au développement local

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Brahim Merad, a mis l’accent, hier  à Algerlors de l’ouverture des travaux du séminaire de clôture des projets associatifs réalisés dans le cadre du programme de renforcement des capacités des acteurs du développement local « CapDel, sur les avancées réalisées en Algérie en terme de démocratie participative grâce à l’implication de la société civile dans le développement local. Il évoque ainsi « une démocratie qui s’ouvre sur la société civile pour assurer un développement durable en adoptant une approche participative ». Le ministre ainsi insisté sur « la grande importance » accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux collectivités locales, soulignant que l' »Algérie avance à pas sûrs » sur la voie de la véritable démocratie pour instaurer une bonne gouvernance et un développement durable.Merad a précisé que « le Président Tebboune exprime, à chaque occasion, son grand intérêt pour les collectivités locales, en témoigne le lancement d’un atelier pour l’amendement des codes communal et de wilaya qui vise à réaliser un équilibre entre les pouvoirs, à définir les prérogatives de tous les intervenants, et à appuyer la démocratie participative au niveau local, ce qui permettra d’impulser une véritable dynamique de développement, notamment dans le domaine économique ». »L’approche de développement ne marginalise et n’exclut aucun citoyen ou citoyenne, quelle que soit sa situation socioéconomique, partout où il se trouve dans le pays », a-t-il dit.Cette approche exige la mise en place de mécanismes permanents de dialogue et d’action commune entre les autorités locales, la population et ses représentants, et la société civile locale, ainsi que la réhabilitation de la méthode de planification stratégique de développement qui met en avant les fondements et les potentialités des régions locales, pour apporter une valeur ajoutée à la population, à travers la création de richesses et de postes d’emplois et la mise à niveau des structures de base et des services publics, ajoute le ministre.Placé sous le slogan « Développement local et démocratie participative », le programme CapDel s’intéresse à deux thèmes inscrits au cœur de la politique du ministère, a expliqué Mle ministre, faisant savoir que CapDel « a misé sur le changement des mentalités et des pratiques, en ouvrant la porte aux communes pilotes afin de mener de nouvelles expériences, à même de conforter les liens entre les citoyens, de renforcer leur sentiment d’appartenance à leur collectivité locale et de consolider leurs relations avec les élus et avec l’administration ».Se félicitant de l’effort déployé par les acteurs, les encadreurs et les intervenants du programme CapDel, le ministre a insisté sur la nécessité d' »adopter une stratégie permettant de mettre à profit les expériences réussies en vue de les adopter et de les généraliser ».De leur côté, l’ambassadeur et Chef de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, Thomas Eckert et la représentante résidente du PNUD en Algérie, Blerta Aliko, ont relevé avec satisfaction les résultats « positifs et encourageants » réalisés par le programme CapDel, exprimant leur disposition à poursuivre l’appui des collectivités territoriales sur la voie du développement local et de la démocratie participative en Algérie.Le programme CapDel a permis de financer 36 projets au sein des collectivités locales, au profit de 7129 personnes, outre la création de 350 postes d’emploi au niveau de 8 communes pilotes (Djanet, Timimoun, Messâad, Babar, Ghazaouet, Djemila, Ouled Benabdelkader et El Khroub), a indiqué, pour sa part, le Directeur national du  programme CapDel, Mohamed Dahmani.

R.N.

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