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Palestine occupée : Le détenu palestinien Nasser Abou Hamid mort en martyr

L’Autorité des affaires des prisonniers de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a déclaré, mardi, que le prisonnier Nasser Abou Hamid était mort en martyr à la suite d' »une négligence médicale ».La mort du prisonnier Nasser Abu Hamid (50 ans) est survenue dans un hôpital sioniste, précise l’OLP. L’autorité accuse l’occupant sioniste d’avoir provoqué sa mort par sa « politique d’assassinat médical ».De son coté, le Club des prisonniers a confirmé la nouvelle de la mort d’Abu Hamid, indiquant que le nombre de martyrs à l’intérieur des prisons sionistes est passé à (233) depuis 1967, dont (74) martyrs sont morts à la suite d’une négligence médicale.Lundi après-midi, Abou Hamid a été transféré dans un hôpital après une très grave détérioration de son état de santé.Le Palestinien Abou Hamid, du camp d’Al-Amari près de Ramallah, a été arrêté depuis 2002. Cinq de ses frères purgent également une peine à perpétuité dans les prisons de l’occupation et le sixième a été tué en 1994. En plus de la démolition de leur maison à plusieurs reprises, leur mère a été empêchée de leur rendre visite pendant des années.L’occupation détient 4 700 Palestiniens dans ses prisons, dont 150 enfants et 33 femmes, selon le Club des prisonniers palestiniens.

La question des détentions des palestiniens dans les geôles de l’occupant suscite de l’indignation internationale, notamment suite à l’affaire de de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. L’ONU a condamné lundi l’expulsion, par l’entité sioniste, de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, détenu depuis mars sans accusation formelle, qualifiant le procédé de « crime de guerre ». »Le droit international humanitaire interdit l’expulsion de personnes protégées d’un territoire occupé et interdit explicitement de contraindre ces personnes à prêter serment d’allégeance à la puissance occupante », a commenté un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Jeremy Laurence. »Expulser une personne protégée d’un territoire occupé est une violation grave de la Quatrième Convention de Genève, constituant un crime de guerre », a-t-il ajouté dans une déclaration envoyée aux médias.Salah Hamouri a été expulsé dimanche vers la France. Agé de 37 ans, M. Hamouri avait été condamné en mars à trois mois de détention administrative.Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU « condamne l’expulsion » de M. Hamouri vers la France, « et nous sommes profondément préoccupés par le message terrifiant que cela envoie à ceux qui œuvrent en faveur des droits humains dans le territoire palestinien occupé », a souligné M. Laurence.Son expulsion, a-t-il déploré, « met en lumière la situation vulnérable des Palestiniens vivant à El Qods-Est ». C’est également « le signe d’une nouvelle détérioration grave de la situation des défenseurs palestiniens des droits humains », a-t-il ajouté.Le Haut-Commissariat a appelé les autorités de l’occupation à annuler l’ordre d’expulsion.

R.I.

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