Voitures importées : Les premiers véhicules commercialisés dans les prochaines semaines
Plusieurs marques de véhicules seront disponibles sur le marché avant la fin du premier semestre de l’année en cours. Par ailleurs, la première voiture de la marque Fiat, produite en Algérie, sortira de l’usine, au mois de septembre. Sa commercialisation interviendra probablement au mois de novembre. C’est ce qu’a affirmé, hier, sur une chaîne de télévision privée, le Directeur général du développement industriel et de la compétitivité au ministère de l’Industrie, Abdelaziz Guend, pour qui, le dossier des véhicules sera « définitivement clos » avant la fin de l’année.
Le Directeur général du développement industriel et de la compétitivité au ministère de l’Industrie, Abdelaziz Guend, est formel. L’usine Fiat, sise à Oran, sera réceptionnée au mois d’août prochain. Intervenant hier sur la chaîne de télévision « Echourouk », celui-ci a indiqué que la première voiture sortira de cette usine au mois de septembre. Aussitôt la série de tests et la contrôle des services des mines effectués, elle sera commercialisée. Ça sera probablement vers le mois de novembre, a-t-il indiqué. S’agissant des véhicules importés en l’état, le responsable du ministère de l’Industrie a indiqué que plusieurs marques de véhicules seront disponibles sur le marché avant la fin du premier semestre. Le média a indiqué, de son côté, citant des « sources sures », que les voitures importées, de la marque Fiat, seront proposées à la vente « dès la semaine prochaine ». Il faut rappeler, à cet effet, que le ministère de l’Industrie, avait accordé, le 6 mars dernier, des agréments à trois concessionnaires automobiles. Il s’agit de « Fiat Algérie », concessionnaire de la marque Fiat en Algérie, « Emin Auto », concessionnaire de la marque chinoise JAC en Algérie et « Halil Commerce & Industrie », concessionnaire de la marque allemande Opel en Algérie. La chaîne a également indiqué, dans le même sens, que les deux autres concessionnaires, commercialisant les véhicules Opel et JAC, mettront leurs premiers véhicules sur le marché début avril. « Opel sera présente avec toute sa gamme », a-t-on précisé. Par ailleurs, huit nouveaux agréments seront accordés début avril, enchaîne toujours le même média, à des concessionnaires, dont le chinois Geely et Citroën. Ceci, sans oublier l’usine Renault d’Oran qui a, apparemment, repris. Abdelaziz Guend a estimé que le dossier des véhicules « sera définitivement clos avant la fin de l’année en cours ». Pour ce qui est des prix de ces véhicules qui seront proposés sur le marché, le responsable du ministère, et tout en estimant qu’ « il est important qu’ils doivent être à la portée des Algériens », a rappelé que « cela est du ressort des concessionnaires ». « Cela ne fait pas partie des prérogatives du ministère », a-t-il précisé, ajoutant que les prix dépendent de plusieurs paramètres, dont « le coût à l’achat ». Néanmoins, a-t-il ajouté, « les concessionnaires ne vont pas proposer des véhicules qui ne vont pas se vendre ». « On va attendre le début des importations et on aura une idée plus précise », a-t-il déclaré à ce propos. Ainsi, après une crise de la disponibilité du véhicule neuf qui a durée trois ans, ce qui a fait grimper les prix de l’occasion, – les autorités ayant mis un terme au dispositif préférentiel d’importations des kits CKD/SKD destinés au montage local des voitures en 2020 – les pouvoirs publics semblent vouloir régler cette question avant la fin de l’année en cours. Le déficit est important et il ne faut pas s’attendre à ce que toutes les gammes de toutes les marques soient disponibles sur le court terme. Cela va prendre quelques temps avant que les importations et la production locale puissent combler ce déficit. Il est à rappeler, par ailleurs, que l’importation, par les particuliers, des véhicules de moins de trois ans, sur fonds propres, a été également autorisée. Le texte d’application y afférent a été publié au journal officiel le 27 février dernier. L’autorisation d’importation de ce type de véhicules est accordée une fois tous les trois ans. Tout cela va éventuellement redynamiser ce marché et conséquemment faire baisser les prix actuels jugés trop excessifs.
Elyas Nour