À la UneActualité

Attaque contre un commissariat de Sidi Salem à Annaba : Des peines de 6 mois à 20 ans de prison ferme

Le tribunal d’El Hadjar relevant de la cour de justice d’Annaba a prononcé, très tard mercredi, des peines de prison allant de 6 mois à 20 ans à l’encontre de 82 personnes impliquées dans l’affaire de la bande de quartier à Sidi Salem dans la commune d’El Bouni, apprend-on de source judiciaire. Selon les détailles apportées par la même source, l’instance de justice  a condamné à 15 ans de prison ferme 46 accusés sur les 60 arrêtés et poursuivis dans cette affaire, une peine assortie d’une amende d’un million DA. Le même tribunal a prononcé également une peine de trois (3) ans de prison ferme à l’encontre de 13 autres accusés impliqués dans cette attaque  et une peine de six mois de prison ferme contre un accusé du groupe interpellé, avec une amende de 10 millions de centime. Par ailleurs, le tribunal a condamné par contumace à 20 ans de prison et une amende de 2 millions DA, 22 autres co-accusés  se trouvant jusqu’à la mise sous presse en fuite en plus de l’émission de mandats d’arrêt à leur encontre, a précisé la même source. Par ailleurs, une femme répondant aux initiales (D.C) a bénéficié de l’abandon de cinq charges pour ne garder que la non-dénonciation. La mise en cause a été condamnée à 5 ans de prison ferme. Ainsi, 82 personnes dont 22 en état de fuite ont été poursuivies dans cette affaire pour « constitution d’une bande de quartiers, participation à une bagarre, désobéissance, réunion de bandes de quartiers conduisant à des coups et blessures à plusieurs policiers, en usant d’ armes  en plus du délit de stockage d’armes blanches au profit des bande de quartier en étant conscient de l’intention de leur usage », a-t-on appris du déroulé du procès. Les chefs d’accusation pour lesquels a été poursuivi ce groupe sont « la destruction de biens publics de l’Etat, usage de violence contre des membres d’une force publique pendant l’exercice de leurs missions, incitation à l’attroupement armé et obstruction au bon fonctionnement d’une institution publique par usage d’armes et de menace en vertu des articles 22, 25 et 26 de la loi de lutte contre les bandes de quartiers et les articles 99, 149, 197 et 407 du code pénal ». Les accusés ont été arrêtés le 15 mars derniers à la cité Sidi Salem après une tentative d’individus armés utilisant des chiens d’attaque de pénétrer dans le siège de la sûreté et la destruction de biens publics, rappelle-t-on.

Sofia Chahine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *