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Exportation d’électricité ver l’Europe : Des préparatifs sont en cours

Des préparatifs et des études sont en cours pour l’exportation de l’énergie électrique par voie maritime vers l’Europe.

En plus du marché gazier, l’Algérie entend jouer un rôle central dans le marché méditerranéen de l’électricité grâce aux interconnexions électrique. Dans ce sens un projet de réalisation d’une ligne électrique sous-marine devant relier l’Algérie à l’Italie pour l’exportation d’électricité vers l’Europe est en cours d’étude. En effet, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué mardi depuis El-Bayadh où il était en visite d’inspection que « des préparatifs, des études et des démarches sont en cours avec des partenaires européens pour l’exportation de l’électricité vers l’Europe et faire de cette opération une réussite ». Le ministre a indiqué que « l’Algérie est devenue un pôle majeur dans la production de l’électricité, avec 25.000 mégawatts produits, ce qui en fait un des pays leaders au bassin méditerranéen dans la production d’électricité ». « L’énergie électrique destinée à l’exportation vers l’Europe sera produite par le gaz naturel mais également par les futures centrales solaires, qui joueront un rôle important dans l’exportation d’énergie propre vers l’Europe », a-t-il dit.

Notons que l’Algérie qui compte sur l’exportation de ses excédents d’électricité qui peuvent dépasser les 11.000 mégawatts exporte déjà vers la Tunisie et entend réaliser un projet de connexion électrique avec la Libye. En ce qui concerne les projections sur le bassin méditerranéen, quatre associations énergétiques méditerranéennes et maghrébines, desquelles le groupe Sonelgaz est membre, ont signé au mois de novembre dernier « Protocole d’Alger », visant le renforcement de la coopération et de l’intégration énergétique régionale. Dans un autre contexte, s’agissant du projet du gazoduc provenant du Nigéria, passant par le Niger et l’Algérie pour atteindre l’Europe, M. Arkab a indiqué hier que « la concrétisation de cet important oléoduc constituera un élément majeur de la coopération entre les pays africains dans le domaine de l’énergie.

TSGP : les études à un stade « très avancé »

Il a souligné que les études concernant cette ligne est « à un stade très avancé », faisant observer que seulement 1.800 sur 4.000 kilomètres restent à réaliser de cette ligne, répartie entre les trois pays.

Il est utile de rappeler dans ce contexte que le gazoduc transsaharien qui doit relier l’Algérie au Nigeria à travers le Niger fait partie des grands projets structurants aux côtés de la route transsaharienne et de la dorsale en fibre optique sui doivent renforcer l’intégration économique africaine et plus particulièrement dans le Sahel dans l’objectif de stimuler l’activité économique et générer de la prospérité dans cette région sensible. Le gazoduc d’une longueur de 4.000 kilomètres et d’une capacité de 30 milliards de m3 de gaz doit permettre d’acheminer le gaz nigérian vers l’Europe et la Méditerranée via l’Algérie. Le projet doit avoir de retombée économique pour l’ensemble de la région du Sahel.

Par ailleurs,  le ministre a indiqué hier que des opérations d’exploration gazière dans les eaux territoriales algériennes du bassin méditerranéen sont en cours et sont prises en charge par Sonatrach, dans le cadre du programme de développement du groupe, en coordination avec des partenaires étrangers.

Hocine Fadheli

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