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Inhumé hier à Tizi Ouzou : Hommage à la mémoire de Loucif Hamani

La dépouille du défunt a été accueillie à son arrivé, entre autres, par Abdelhafid Allahoum, Ramtane Lamamra, Abderezzak Sebgag et Abderrahmane Hammad. 

Une cérémonie d’hommage et de recueillement à été organisée jeudi dans la soirée à la mémoire de l’ancienne gloire de la boxe algérienne, Loucif Hamani, décédé à Paris (France) à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie. Autorités locales, famille sportives, amis, famille et proches du défunt et beaucoup d’anonymes sont venus lui rendre un dernier hommage en se recueillant sur sa dépouille exposée à la salle omnisports du stade du 1er-Novembre. Là où il a fait sa dernière apparition publique en novembre 2019, à l’occasion d’un hommage qui lui a été rendu pour l’ensemble de sa carrière. La dépouille du défunt a été accueillie à son arrivé à l’aéroport d’Alger Houari-Boumediene, par le Conseiller du président de la République, Abdelhafid Allahoum, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezzak Sebgag, le président du Comité olympique et sportif algérien, Abderrahmane Hammad, ainsi que des membres de la famille du défunt. La dépouille, drapée de l’emblème national a été, ensuite, transportée vers son village natal, Igoufaf, dans la commune d’Ait Yahia au Sud-est de Tizi-Ouzou où il a été enterré hier.  Né en 1950, le jeune Hamani a immigré tôt en France avec sa famille qui a suivi son père, ouvrier d’usine en région parisienne, et après une prime scolarité, commença sa carrière de boxeur. Dès ses début, il s’est avéré très redoutable sur le ring et commença a enregistré des succès. En 1976, à 26 ans, il fut consacré champion d’Afrique des poids super welters ABU contre l’ivoirien Sea Robinson et réussit à conserver son titre l’année suivante face à Simon Bereck Rifoey. Trois années plus tard, en 1980, il perd son combat contre l’américain Marvin Hagler pour le titre de champion du monde en perdant par un KO au second round, disputé dans des conditions défavorables, changements des arbitres et du lieu de la rencontre à la dernière minute. Plus tard, il déclara, à propos de ce combat qu’il avait reçu des menaces et que les changements opérés étaient voulus pour le déstabiliser, car, « on ne voulait pas qu’un Algérien gagne ce titre ». En 1985, Hamani mit fin à sa carrière professionnelle, après 27 combats dont 24 gagnés et 03 perdus et un palmarès de 07 fois champion d’Algérie, Champion maghrébin, médaillé d’or aux jeux africains et aux jeux méditerranéens et 2 fois champion d’Afrique, et continua à représenter l’Algérie en tant que diplomate à Paris, Tunis et N’Djamena, entres autres.

R. S.

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