Économie

ORGM : Des actions pour la redynamisation du secteur

L’Office de recherche géologique et minière (ORGM), qui capitalise un savoir-faire de plus de 60 ans dans son domaine d’activité, consolide ses actions, dans le cadre de son programme de développement quinquennal, lancé en 2020, pour redynamiser le secteur des Mines, l’un des secteurs prioritaires pour la relance de l’économie nationale, a indiqué son P-DG Yahia Azri. Face à la détermination de l’Etat à redynamiser le secteur minier, l’ORGM est amené à jouer « un rôle décisif » dans la relance de l’économie nationale par la mise à disposition de l’industrie minière de nouveaux gîtes et gisements de diverses substances minérales, à travers les différents programmes d’études et de recherche minière, a relevé M. Azri dans un entretien accordé à l’APS, à l’ocacsion de la célébration de la nationalisation du domaine minier national, le 6 mai 1966. Pour ce faire, a-t-il précisé, « un programme de développement avait été initié et s’articule essentiellement sur le renforcement du vivier de l’entreprise par des recrutements d’ingénieurs pour assurer la relève et l’intensification des formations de spécialisation que ça soit en Algérie ou à l’étranger si nécessaire ». L’ORGM, qui assure la prise en charge du programme de recherche minière de l’Etat et arrive à satisfaire les demandes des entreprises du Groupe Manadjim El Djazair, dont il dépend exclusivement depuis 2011, et les différents opérateurs miniers, emploie actuellement 550 agents, dont 120 ingénieurs dans le cœur du métier, a-t-il fait savoir. Ce programme de développement consiste également en l’acquisition de moyens de réalisation de plus en plus performants et modernes à l’effet d’augmenter les capacités de réalisations de l’entreprise et l’amélioration de la qualité de ses prestations et de répondre ainsi aux besoins de l’Etat, des entreprises algériennes et même d’exporter son expertise vers l’étranger, a-t-il ajouté. « Nous envisageons aussi l’introduction de nouvelles technologies dans la recherche minière, notamment la géophysique aéroportée », a-t-il dit. L’accompagnement des opérateurs miniers par des programmes de reconstitution de réserves des mines en exploitation, « est un autre paramètre non négligeable afin de garantir la pérennité de l’activité de ces mines », dira le patron de l’office, qui existait depuis l’indépendance du pays sous différentes appellations: Bureau algérien de recherche et d’exploitation minière (BAREM), puis Société nationale de recherche et d’exploitation minière (SONAREM) dans le sillage de la nationalisation des mines, le 6 mai 1966, qui s’est transformée dans le cadre de sa restructuration en 1983 en l’Entreprise de recherche minière (EREM).

Dans l’optique de devenir une référence en Algérie et à l’étranger dans le domaine de la recherche minière, en maitrisant tous les métiers des géosciences, de forage et de laboratoire, l’Office avait obtenu en novembre 2021 l’accréditation de son laboratoire selon le référentiel international ISO 17025, a rappelé M. Azri, tout en émettant le souhait que cette accréditation, la première en Algérie, ouvrira de nouveaux horizons à l’échelle nationale et internationale et permettra de capter une partie du marché des analyses, notamment des pays voisins

Grâce à cette accréditation, toutes les analyses et tous les tests de recherche géologique et minière, qui se faisaient auparavant dans des laboratoires accrédités à l’étranger, tel qu’il est exigé par les normes d’exploration internationales (JORC, NI 43-101, SAMREC ), peuvent être réalisées en Algérie dans les laboratoires de l’ORGM, avec la compétence nationale qui ne manque pas d’atouts et qui fera certainement des économies en devise pour le pays, a-t-il noté.

R.E.

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