Régions

Trafic du Foncier à Skikda : 6 personnes sous contrôle judiciaire

Un réseau de trafic de foncier a été démantelé et six personnes, dont une femme, ont été mises sous contrôle judiciaire.

Le juge d’instruction près le tribunal correctionnel d’Azzaba, relevant de la Cour de justice de Skikda, a ordonné, mercredi, le placement sous contrôle judiciaire de 6 individus, dont une femme, nous confie une source judiciaire. C’est le président de l’Assemblée populaire communale de la Marsa qui a saisi la Justice sur les agissements frauduleux d’une femme qui avait jeté son dévolu sur des biens de l’Etat situés dans cette commune, a-t-on fait savoir. Issus tous de la même famille, les mis en cause sont poursuivis pour trafic sur une importante assiette foncière, relevant des biens de l’Etat (domanial, communal et forestier), située sur le versant de la pointe de Oued Djemoune, a précisé la même source. À la tête de ce réseau de la mafia du foncier, une femme qui a fait main basse sur le village touristique la Marsa. Située à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Skikda, cette commune côtière, est en proie à cette mafia du foncier qui ne recule devant rien, nous dit-on. Pour ce qui est de l’assiette foncière, et selon les explications apportées par nos sources, celle-ci se situe sur une falaise se jetant sur la grande bleue. Représentant la partie civile, le P/APC de la commune de la Marsa a été appelé à témoigner dans cette affaire. Son témoignage devant le magistrat instructeur a accablé preuves à l’appui (documents), tous les mis en causes, notamment la principale accusée en confirmant la création d’un réseau de trafic du foncier dans la commune de la Marsa, a expliqué notre source. Selon la même source, le président de l’APC de la Marsa a, dans son témoignage, mis en avant l’existence d’un réseau de trafic du foncier qui cible encore et toujours, les biens de l’Etat, activant surtout durant les week-ends et la nuit. Mieux encore, nous dit-on, sala principale accusée serait allée, jusqu’à demander par écrit aux services de l’APC, l’attribution d’une assiette d’un demi-hectare qui avait été loué par l’administration française à son grand-père. Jusqu’à la mise sous presse, nous apprenons que les services de sécurité ont ouvert une enquête.

Sofia Chahine

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