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Bac 2023: c’est parti !

Le ministre de l’Éducation nationale a rappelé les lourdes sanctions auxquels s’exposent les candidats au Baccalauréat en cas de triche ou de fraude.

C’est aujourd’hui, dimanche, que s’ouvrira la session 2023 du baccalaureat. Une session pour laquelle 790.515 candidats sont attendus. Le nombre des centres devant accueillir ces candidats s’élève à 2.674 répartis à travers l’ensemble du territoire national.

Parmi les 790.515 à se presenter à cet examen, 269.539 le passeront en candidats libres, et ce, dans les six filières, à savoir science de la nature et de la vie, mathématiques, mathématiques techniques, gestion et économie, langues étrangères, et philosophie. Le nombre de centres de compostage s’élève à 18 centres, pour 88 centres de correction. Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed avait affirmé que toutes les mesures ont été prises pour garantir le bon déroulement de ces épreuves. Il a tenu à rassurer les candidats que les sujets des épreuves du baccalauréat porteront sur les cours dispensés en présentiel dans les établissements scolaires durant cette année scolaire. Dans le cadre de la lutte contre le phénomène de triche et de fuite des sujets du baccalauréat, le ministre de l’Education nationale a rappelé les opérations de sensibilisation à l’importance de compter sur soi, mettant en garde contre toute implication dans ces phénomènes qui entrainent l’exclusion et l’interdiction de se présenter à l’examen du baccalauréat pour une durée de cinq à dix ans pour les cas de triche. Des poursuites pénales et des peines de prison sont également applicables en cas de fuite de sujets. Le ministre a souligné, en outre, que les examens scolaires nationaux ne doivent plus être pris à la légère, affirmant que la loi sera appliquée de manière rigoureuse contre toute personne qui perturbe les élèves ou tente de porter atteinte à la crédibilité de l’examen. Dans ce contexte, le ministère de la Justice a adopté nombre de mesures anticipatives, en coordination avec les secteurs concernés. Une cellule de veille et de suivi a été mise en place au niveau de chaque Cour sous la présidence du Procureur général. Cette cellule comprend également, en tant que membres, le directeur de l’Education, le Chef de la sûreté de wilaya, le Commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale, le Chef du service régional de la sécurité intérieure et toute autre personne concernée par cette question. Le SG de l’Office national des examens et concours (ONEC), Hadj Kola Mohamed El-Amine, a rappelé un certain nombre de mesures auxquelles les candidats sont tenus de se conformer. Il précise ainsi, que les portes des centres ouvrent une heure avant le début des examens, alors que l’accès aux salles d’examen se fera au moins une demi-heure avant le début de chaque examen, indiquant qu’il est « considéré comme tardif et consigné dans un registre spécial tout candidat qui se présente après 08h00 ou 14h30 ». « Il est strictement interdit à tout candidat d’entrer ou de sortir du centre d’examen après l’ouverture des sujets, de même qu’il est interdit de quitter la salle d’examen avant la moitié de la durée de chaque épreuve », a-t-il expliqué. Concernant les objets extrascolaires et les téléphones portables, le SG de l’ONEC a fait savoir qu' »une salle sera réservée, dans chaque centre de déroulement, pour y laisser les affaires personnels des candidats »

Il a également indiqué que « toutes les conditions sont réunies pour mener à bien cet examen national ». Parmi ces conditions, il cite l’installation de climatiseurs dans les centres situés notamment dans le Sud et les régions intérieures, ou encore la désignation d’un observateur au niveau de chaque centre de déroulement pour conférer davantage de crédibilité et concrétiser le principe d’égalité des chances entre les candidats. Le responsable a relevé, à cette occasion, l’importance pour les candidats de lire attentivement et de se conformer aux orientations inscrites au verso de la convocation, de se rendre au préalable au centre d’examen pour éviter tout éventuel retard, et de se présenter, le jour J, muni de la convocation et de la carte d’identité. Pour rappel, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mis en place nombre de procédures visant à sécuriser les 2221 centres d’examen situés dans son territoire de compétence. A cet effet, des patrouilles motorisées et pédestres ont été mobilisées pour assurer la fluidité du trafic routier, notamment au niveau des axes conduisant vers les centres d’examen, outre le déploiement d’unités de sécurité pour assurer l’acheminement des sujets vers les centres de déroulement, et le transfert des copies des candidats vers les centres de compostage. A noter que le taux de réussite à l’examen du baccalauréat session juin 2022 était de 61,17%. De son côté, le Commandement de la Gendarmerie nationale prévoit une série de mesures visant à sécuriser les périmètres de tous les établissements scolaires au niveau national. Le dispositif prévoit le déploiement d’unités fixes et mobiles pour garantir une sécurité de proximité efficace et efficiente. Il repose également sur « la sécurisation « des centres d’examen et leurs périmètres, l’accompagnement et la protection de l’opération de distribution des sujets des épreuves à partir des directions de l’éducation jusqu’aux centres d’examen, outre la protection des sujets transportés par voie aérienne au profit des centres situés dans les régions sahariennes et la sécurisation du transport des copies des réponses à partir des centres d’examen aux centres de correction ». Ces opérations seront accompagnées d’activités de sensibilisation des candidats menées par des unités spécialisées de la Gendarmerie nationale, des unités de sécurité routière et des brigades de protection des mineurs.

Chokri Hafed

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