Orientation universitaire des nouveaux bacheliers : Retour de la moyenne pondérée
Le directeur des enseignements du premier et second cycles au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Boukezzata a annoncé hier, lors d’une intervention sur les ondes de la Radio algérienne le retour au recours, pour l’orientation des nouveaux bacheliers à la moyenne calculée pondérée et associée à la moyenne générale du baccalauréat. Il a estimé dans ce sens que « c’est une bonne chose pour les bacheliers et leurs parents ». Le même responsable a également indiqué le processus d’orientation universitaire des nouveau bacheliers et marqué cette année par plusieurs nouveautés. Il a ainsi évoqué le cas particulier de l’offre de formation pour la filière pharmacie, très demandée, et qui se voit renforcée par 5 nouveaux points de formation. 7 nouveaux points ont été apportés pour la formation en science vétérinaire et 40 nouveaux points de formation d’ingénieur en sciences agronomiques, explique encore Djamel Boukezzata,.
« Aussi, les Ecoles nationales supérieures (ENS) vont élargir leur spectre de formation, en intégrant la formation de PEP en langue anglaise, ainsi que la formation de PEP en éducation physique et sportive (EPS) », détaille le même responsable, avant de préciser que « d’autres nouveautés seront annoncées par le ministre de l’Enseignement supérieur qui tiendra une conférence de presse le 15 juillet en cours».
Le même responsable a également évoqué la circulaire d’orientation, publiée comme à l’accoutumée par le MESRS et qui définit les principes et conditions d’accès à l’enseignement supérieur. « La circulaire N° 1 du 04 juillet 2023, relative à la préinscription et à l’orientation, a été préparée en étroite collaboration avec les chefs des établissements universitaires, via les conférences régionales, qui fixent les grands principes d’accès à l’enseignement et à la formation supérieurs et définissent les règles générales applicables en matière de préinscription et d’orientation des titulaires du baccalauréat ou autre diplôme étranger équivalent », explique le directeur des enseignements au MESRS.
Pour rappel, le MESRS a publié samedi sur son site web cette circulaire qui vise à orienter les bacheliers au titre de l’année universitaire 2023-2024, et leur permet ainsi qu’aux titulaires d’un titre étranger reconnu équivalent, l’accès à l’enseignement et à la formation supérieurs. La circulaire précise que le nouveau bachelier « peut prétendre à une inscription dans un parcours de formation dispensé en présentiel ou à distance, conformément à la réglementation en vigueur ». « Le nouveau bachelier peut, s’il le souhaite, poursuivre deux parcours de formation en parallèle selon la disponibilité des offres de formation, leurs conditions d’accès et les places pédagogiques disponibles », note le document.
Samir Benisid
Année universitaire 2022-2023
1.075 mémoires de fin d’études soutenus
Un total de 1075 mémoires de fin d’études ont été soutenus et quelque 800 demandes de brevet d’invention ont été déposées durant l’année universitaire 2022-2023, a fait savoir, samedi à Alger, le président de la Commission nationale de coordination et de suivi de l’innovation et des incubateurs au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ahmed Mir. S’exprimant lors d’une journée d’information organisée par le comité, en partenariat avec l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), intitulée « Les médias au service de l’écosystème entrepreneurial en Algérie », M. Mir a fait état de « 1075 mémoires de fin d’études soutenus et de 800 demandes de brevet d’invention déposées au cours de l’année universitaire 2022-2023 ». « La stratégie du ministère de l’Enseignement supérieur visant la promotion de l’esprit entrepreneurial en milieu universitaire a permis d’enregistrer plus de 11.000 idées innovantes au niveau des différents établissements d’enseignement supérieur, réalisables en startup ou en micro-entreprises, en sus de plusieurs brevets d’invention », a-t-il ajouté. « Ces projets bénéficieront de l’accompagnement des 54 incubateurs et 84 maisons de l’entrepreneuriat au niveau national, afin de permettre à leurs porteurs de créer leurs entreprises », a affirmé le même responsable. De son côté, le directeur de l’ESAA, Karim Kiared, a souligné l’importance de la coopération entre les universités, les écoles supérieures et les médias afin « d’ancrer la culture de l’entrepreneuriat ».