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Accidents de la route : Un système de collecte de données mis en place

Les accidents de la route ont pris une ampleur inquiétante ces dernières années. Des accidents qui deviennent plus fréquents lors des célébrations religieuses, du mois de ramadhan, ou encore en période estivale. D’ailleurs un bilan de la Direction générale de la Protection civile relève que 333 personnes ont trouvé la mort sur les routes depuis le mois de mai. Une situation qui nécessite non seulement des mesures fermes contre les délinquants routiers, mais aussi un examen approfondi du phénomène afin de permettre un traitement à la racine. Dans ce sens, un système de collecte de données « très performant » à l’effet d’améliorer la lutte contre l’insécurité routière, a été mis en place par la Direction générale de la sûreté nationale, a indiqué, hier, le directeur de la sécurité publique à la DGSN, Ahmed Nait El Hocine. Ce système développé en interne par les ingénieurs de la DGSN, permet d’avoir « une visibilité globale sur les détails liés à la survenance des accidents de la route à même de lutter contre ce phénomène, devenu une hécatombe compte tenu du nombre de morts », précisera-t-il sur les ondes de la Radio algérienne. « Ce système automatisé permet aussi de recenser les circonstances de survenance des accidents et offre la possibilité de faire des lectures, des études mais aussi d’adapter nos dispositifs opérationnels par rapport à la réalité du terrain », a-t-il expliqué, relevant que les accidents de la route constituent « une préoccupation majeure et un défi à relever par la DGSN à travers la modernisation de ses moyens de contrôle et de surveillance ». Selon les chiffres avancés par Nait El Hocine, « 284 morts et 8.707 blessés ont été déplorés dans 7.259 accidents de la circulation au cours des cinq premiers mois de l’année en cours », faisant état d’« une baisse de 31 décès par rapport à la même période de 2022 ». « Toutefois, le constat demeure alarmant, même s’il y a une stabilisation des indicateurs de la sécurité routière pour le nombre d’accidents et de blessés », a-t-il déploré, soulignant que la DGSN « continue de moderniser ses moyens pour lutter contre ce phénomène ».  Cependant et en dépit de légères baisses du nombre de victimes, le bilan reste malgré tout alarmant. A ce propos, enchaîne-il, « il y a énormément de projets qui sont mis en place présentement pour améliorer la lutte contre l’insécurité routière.

Hocine Fadheli

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