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Vers la création d’un algorithme pour l’évaluation des nappes du Sud

L’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) et l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) ont lancé, avec la contribution d’université algériennes, le projet de création d’un algorithme permettant de collecter des données actualisées sur l’eau dans le sud du pays.

Le changement climatique et l’intensification du stress hydrique qu’il induit impose de nouveaux défis en ce qui concerne la gestion des ressources hydriques et l’amélioration du service public de l’eau. Une réalité soulignée mardi lors d’une réunion de coordination entre le département de l’hydraulique et celui de l’enseignement supérieur. En effet, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, et son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, ont souligné que la nouvelle donne imposée par le changement climatique, qui a fortement impacté le secteur de l’hydraulique, nous amène aujourd’hui à trouver des solutions alternatives plus durables pour assurer des ressources en eau résilientes au changement climatique et à même de réaliser la sécurité hydrique ».

Une sécurité hydrique qui s’appuie sur le recours aux ressources non-conventionnelles à travers l’épuration des eaux usées et le dessalement d’eau de mer, mais aussi sur la préservation des ressources hydriques sous-terraines, notamment les ressources fossiles considérées comme des réserves stratégiques.  Ainsi, lors de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du ministère de l’Hydraulique qui « a porté sur le suivi de la mise en œuvre de la convention-cadre, signée entre les deux secteurs fin 2021, les deux ministres ont « salué le projet scientifique lancé par des universités, l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) et l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), pour le développement d’un algorithme permettant de collecter des données actualisées sur l’eau dans le sud du pays ». Pour ce qui est de l’application de cet algorithme à la nappe phréatique, les deux parties sont convenues de lancer un projet en ce sens dans le cadre du programme national de recherche, ajoute le document. « Un autre projet scientifique a été lancé entre l’université de Sidi Bel Abbes et l’Office national de l’assainissement (ONA), relatif à l’épuration des eaux usées par ozonation », selon la même source. Cette technique, très répandue dans les pays développés, permet d’obtenir une eau filtrée et traitée pouvant être utilisée dans d’autres domaines, note le document. Ce projet scientifique va de pair avec la stratégie ambitieuse du secteur de l’hydraulique relative à l’utilisation des eaux épurées dans les domaines agricole et industriel, selon la même source, qui ajoute qu’il contribuera également à la démarche du secteur pour le développement et la modernisation du service public de l’assainissement en vue de préserver la santé publique et l’environnement.

Chokri Hafed

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