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Complexe sidérurgique d’El-Hadjar : Deux responsables démis de leurs fonctions

Deux responsables du complexe sidérurgique d’El-Hadjar ont été démis de leurs fonctions. Il s’agirait du directeur des approvisionnements et le chef du département du charbon du complexe Sider El-Hadjar.

Selon des médias régionaux, les raisons de ce limogeage ont un rapport avec une cargaison de « coke » importée par bateau, mais qui n’aurait pas été réceptionnée. Puisque impayé, le cargo avec à son bord la cargaison serait resté une semaine au large des eaux maritimes de la wilaya d’Annaba, avant que la cargaison ne soit livrée à un autre client, en Inde, toujours selon la même source. La réaction des responsables ne s’est faite attendre. Ces derniers ont aussitôt décidé de mettre fin aux fonctions des deux responsables. Ces derniers ont été considérés comme étant responsables quant à l’arrêt de la production du complexe sidérurgique. Un arrêt occasionné par le manque d’approvisionnement en combustible, le Coke en l’occurrence. Pour s’enquérir de la véracité de l’information, nous avons tenté de prendre attache avec un quelconque responsable du complexe Sider d’El Hadjar, mais nous avons été confronté à un black-out. Toutefois, et selon les demis mots d’une source interne au complexe, les deux responsables en question ont été évincés de leurs postes. Sous le sceau de l’anonymat, la même source a fait savoir que les responsables s’attèlent à trouver une solution pour l’approvisionnement du complexe en ce combustible essentiel pour le fonctionnement du haut fourneau. Par ailleurs, et selon la même source, il n’y a pas eu d’arrêt de production car, le complexe a des réserves qui peuvent lui assurer plusieurs semaines de production. En attendant des informations sur cette affaire, il est utile de rappeler que le complexe Sider El Hadjar est son énième problème avec le Coke. Le premier est survenu en 2021 et le second en 2022, pour ne citer que ces deux cas. Le manque de ce combustible est à chaque fois une source d’angoisse pour les sidérurgistes et de tracas pour la direction de l’entreprise. C’est un problème qui, à chaque fois, stoppe l’élan du complexe, contraint jusqu’ici à concrétiser les ambitieux objectifs de production que s’est fixée l’entité. Des ambitions qui reflètent, convient-il de souligner, un relatif regain de productivité, à même de lui permettre de se payer le luxe d’exporter à coup de millions de dollars de produits sidérurgiques vers, entre autres, des pays d’Europe, du Moyen- Orient. Prouvant ainsi sa capacité à jouer dans la cour des grands

Sofia Chahine

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