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Coopération algéro-tunisienne : Renforcer la coordination sécuritaire

Le premier ministre, Aïmène Benabderrahmane a plaidé hier à l’ouverture de la Grande commission mixte de coopération algéro-tunisienne pour l’activation de l’accord sécuritaire signé en 2017 entre les deux pays, en appelant à la tenue de la première réunion de la commission sécuritaire mixte.

Pas moins de 26 accords de coopération dans les domaines de la formation, des affaires sociales du commerce, du développement des régions frontalières et le tourisme entre autres ont été signés hier à l’occasion de la 22e session de la Grande commission mixte de coopération algéro-tunisienne. Des accords qui devraient consolider la coopération économique bilatérales et appuyer ainsi l’excellence des rapports politiques qui se reflète par la convergence des vues sur les questions régionales et internationales.

Un partenariat qui devrait se consolider davantage à la faveur d’un renforcement de la coopération et de la coordination sur le plan sécuritaire. C’est dans ce sens que le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a plaidé, lors de l’ouverture des travaux de cette session pour davantage de coordination qu’il co-présidé avec son homologue tunisien, de coopération et de conjugaison des efforts pour « assurer la sécurité et la stabilité dans les deux pays et dans toute la région, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine ». Il a ainsi tenu à préciser que l’ampleur du fléau de la migration clandestine requiert le renforcement de la coordination bilatérale et la lutte contre ce fléau selon une approche participative reposant sur le traitement de ses causes profondes, saluant à ce propos la coordination permanente entre les corps de sécurité des deux pays.

Il a, en outre, plaidé pour l’activation de l’accord sécuritaire signé en 2017, en appelant à la tenue de la première réunion de la commission sécuritaire mixte, indiquant que « cela renforcera la coopération sur le plan qualitatif ». Benabderrahmane a mis en exergue l’importance de la coopération entre les corps de Police et de contrôle au niveau des postes frontaliers, et du renforcement de l’échange d’informations sur la mobilité des personnes et des biens et le flux des fonds.

Le Chef de l’Exécutif a également appelé à l’adoption d’une feuille de route pour le suivi de la coopération bilatérale selon un calendrier défini pour chaque secteur, recommandant une évaluation de ces projets « dans le cadre des mécanismes disponibles ou ceux devant être crées, afin que notre coopération soit palpable, efficace et bénéfique aux économies de nos deux pays ».

Se félicitant des réalisations accomplies ces dernières années, le Premier ministre a estimé que les échanges commerciaux et les investissements « demeurent loin du niveau requis » et ne sont pas à la hauteur des capacités de développement dont disposent les deux pays. C’est pourquoi, il s’est dit « espérerque notre réunion aboutira à des résultats fructueux à la hauteur de nos aspirations communes et à même de réunir les conditions propices à la réalisation des objectifs escomptés en matière de promotion de la coopération et du partenariat dans différents domaines et secteurs ». 

Dans ce cadre, il a appelé à « accélérer » l’activation du Conseil d’affaires conjoint et la concrétisation de ses objectifs, notamment après avoir constaté « un recul injustifié de ce Conseil et des chambres de commerce des deux pays, en dépit de leur rôle axial dans les relations commerciales bilatérales », soulignant que toutes les conditions devraient être réunies pour permettre aux hommes d’affaires de s’acquitter de leurs missions.

Hocine Fadheli

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