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Sonatrach: Les activités en Libye relancées en novembre

La Sonatrach devrait formellement reprendre ses activités en Libye au mois de novembre.

Une rencontre de haut niveau devrait réunir les responsables de la Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach la compagnie pétrolière libyenne, National Oil Corporation le 7 novembre pour formaliser le processus de reprise des activités de la Sonatrach en Libye.  Un communiqué du groupe pétro-gazier national a indiqué hier que le P-DG de la Sonatrach Rachid Hachichi « s’est entretenu aujourd’hui (hier, NDLR), par téléphone, avec le Président du Conseil d’Administration de la National Oil Corporation (Libye), Farhat Omar Ben Guedara, au sujet de la reprise des activités du Groupe Sonatrach en Libye.

Ces discussions ont eu lieu suite à la notification de la levée de la force majeure, par Sonatrach, en réponse à l’invitation de la (Libye) adressée à l’ensemble des sociétés internationales opérant dans le domaine du pétrole et du gaz en Libye, précise-t-on.

« A cet égard, les deux parties ont convenu d’organiser une réunion de haut niveau le 7 novembre 2023, à Tripoli, dans le but de formaliser le processus de reprise de l’exécution des obligations contractuelles du Groupe SONATRACH concernant l’exploration dans les Blocs « 065 » et « 96/95 » situés dans le bassin de Ghadamès. Il a été également été convenu de discuter des moyens de promouvoir le partenariat bilatéral et de renforcer les relations de coopération entre les deux compagnies », ajoute le communiqué.

Il est utile de rappeler que la NOC a annoncé au mois d’août dernier la notification de levée de force majeure de la part trois grandes compagnies pétrolières, parmi lesquelles figure la Sonatrach, ont décidé de reprendre leurs activités en Libye. La Sonatrach est présente en Libye à travers sa filiale internationale Sipex qui détient trois blocs dans le bassin de Ghadames.Ce bassin se situe dans le sud-ouest de la Libye, une zone riche en hydrocarbures (pétrole et gaz) à la frontière entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie. Avant la suspension de ses activités, la Sonatrach avait terminé le forage d’environ sept puits de pétrole prêts pour la production. Le groupe pétro-gazier national avait décidé de a suspension de ses activités en raison de la dégradation des conditions de sécurité dans le sillage de la crise qui a secoué la Libye. Au cours des derniers mois, la Sonatrach avait entrepris les démarches pour reprendre ses activités dans ce pays voisin. En février 2022, Sonatrach avait signé un accord avec la NOC en vertu duquel elle devait reprendre ses activités en Libye. Cet accord doit aussi permettre également de renforcer la coopération dans les domaines de la réalisation de projets pétroliers et gaziers, ainsi que des services et de la formation.

En décembre, la NOC avait appelé les sociétés étrangères avec lesquelles des accords d’exploration et de production de pétrole et de gaz ont été signés, à lever la force majeure invoquée de leur côté, arguant d’une amélioration de la situation sécuritaire.

Samira Ghrib

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