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Le Président Tebboune appelle à saisir la CPI pour les crimes sionistes à Ghaza : « Où est la justice dans le monde ? »

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné hier la nécessité de ne point laisser le génocide opéré hier par l’occupation sioniste à Ghaza impuni. Il a ainsi lancé à appel aux consciences et à à intenter une action judiciaire devant la Cour pénale internationale et les organisations internationales de défense des droits de l’homme contre l’entité israélienne.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, le président de la République a souligné la nécessité de rendre justice au peuple palestinien. Le Président Tebboune « tous les hommes libres du monde, les juristes arabes et les instances et organisations internationales à intenter une action judiciaire devant la CPI et les organisations internationales de défense des droits de l’homme », contre les violations de l’entité sioniste, soulignant que cette démarche « est l’unique moyen de mettre fin à des décennies d’impunité pour les crimes commis contre les Palestiniens ». « J’appelle tous les hommes libres du monde, les juristes arabes et les instances et organisations internationales des droits de l’homme à intenter une action judiciaire devant la Cour pénale internationale et les organisations internationales de défense des droits de l’homme contre l’entité israélienne », indiqué le président de la République. « Il s’agit du seul et unique moyen pour mettre fin à des décennies d’impunité pour les crimes commis contre les Palestiniens, car la poursuite judiciaire internationale efficace demeure le seul refuge pour les frères palestiniens en vue de réaliser la justice internationale et recouvrer leurs droits légitimes à l’établissement de leur Etat indépendant, avec Al-Qods pour capitale », a-t-il ajouté. Abdelmadjid Tebboune a souligné la gravité de ce qui ce passe en Palestine occupée, rappelant que « toutes les règles et les valeurs humaines, morales, religieuses et juridiques se sont effondrées devant les massacres barbares auxquels assiste le monde aujourd’hui, perpétrés par les forces d’occupation contre le peuple palestinien frère face à un silence mondial assourdissant et sous blocus accablant et inique aux antipodes des règles du droit international humanitaire ». Et de s’interroger : « n’y a-t-il pas une conscience secouée par ces massacres, où est l’humanité? Où est la conscience mondiale, désormais latente et absente face au génocide commis ? Un génocide, qui nous rappelle ce qu’a connu l’histoire humaine durant la deuxième guerre mondiale, dans la ville de Stalingrad. » « Alors que je me tient devant les hommes et femmes du Droit, nous nous interrogeons où est la justice dans le monde? Où est le droit des peuples opprimés? où est le droit du peuple palestinien? », s’est-t-il également interrogé.

Notons qu’une plainte collective initiée par la société civile et appuyée par un collectif d’avocats sera déposée, jeudi à La Haye, devant la Cour pénale internationale (CPI) pour « génocide et autres crimes » que commet l’entité sioniste à Ghaza et en Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre dernier. Dans une lettre d’information intitulée « La justice est la réponse à la violence, unis pour la défense du droit à l’autodétermination du peuple palestinien », les initiateurs de cette démarche ont précisé que « la plainte sera déposée en tant que témoin », en soutien aux organes de la CPI, en faveur de l’application du droit international. Ils ont noté, dans le même contexte, que cette « démarche n’a pas pour objectif d’accuser ou de juger, mais elle est celle des citoyens qui analysent les faits et expriment leurs convictions d’une violation du droit et qui, avec le concours d’avocats, saisissent un procureur qui sera chargé de l’enquête », soulignant que « le grief de génocide, qui vient explicitement d’être repris par sept rapporteurs spéciaux de l’ONU, a été analysé par rapport à la jurisprudence la plus actuelle et sur la globalité des faits ».

La plainte sera, par ailleurs, illustrée et étayée par « des rappels historiques et des documents retraçant la genèse du conflit au Moyen-Orient », a-t-on précisé, notant que « le dépôt de la plainte sera suivi d’une conférence de presse dans un lieu à proximité du siège de la CPI à La Haye ».

Hocine Fadheli

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